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Nouveau-Brunswick : Jour de vote pour les gouvernements locaux

Publié le 28 novembre 2022 à 17:02, modifié le 28 novembre 2022 à 17:02

Par: Félix Côté

Les Néo-Brunswickois sont appelés aux urnes, aujourd’hui, pour la deuxième fois en un an et demi. Si plusieurs citoyens sont mitigés sur la restructuration des gouvernements locaux, tous comprennent la gravité de ces élections qui donneront naissance aux Villes fusionnées.

Il s’agit d’une journée historique pour le Nouveau-Brunswick et pour les francophones de la province. Si la réforme de la gouvernance locale est majeure sur le plan administratif, elle l’est d’autant plus pour le poids politique que les nouvelles entités auront dans la balance du pouvoir. Les gouvernements locaux servent de lieu de contre-pouvoir pour les francophones vis-à-vis Fredericton. Et les électeurs en avaient long à dire sur la question.

« Ici dans le nord on fait pitié, très pitié espérons que le ministre Alain ça va fonctionner son affaire. »

« On a assez de mauvais gouvernements plus élevés. Donc, il faut être certain en gang, qu’au moins le gouvernement local nous représente. »

L’élaboration de la réforme a d’ailleurs laissé les acteurs du monde municipal sur leur faim. Plusieurs questions sont toujours sans réponse quant au financement des nouvelles entités. Les citoyens devront donc élire une personne compétente qui les représentera bien pour faire face à ces défis.

« Une personne honnête, franche, débrouillard qui aime travailler. »

« We have to pick the right one that will care to all services which can be very fortunate for Campbellton. »

« Ça ne s’est jamais vu dans le coin, c’est nouveau. On va voir ce que ça va donner. »

12.5% des électeurs ont voté par anticipation. Ce matin ils étaient nombreux au bureau de scrutin de Campbellton et de Baie-des-Hérons. En revanche très peu de jeunes électeurs étaient présents.

« Je n’en ai pas vu beaucoup non. »

« Si tu ne votes pas, tu ne peux pas chialer de rien. Au moins maintenant on a la permission de chialer si ça ne fonctionne pas. »

Des candidats étaient présents sur le lieu du scrutin. Il s’agit de la dernière chance pour eux de convaincre les électeurs avant qu’ils n’aillent déposer leur bulletin dans l’urne.

« Ils ont des questions, quels sont nos valeurs, quel est votre but. Qu’elles sont vos priorités, des fois on n’a pas eu le temps de parler avec tous ces gens-là parce que le territoire est large », explique le candidat à la mairie de la Communauté régionale de Campbellton, Ian Comeau.

À partir du 1er janvier, les gouvernements locaux devront se restructurer, établir un plan stratégique et comprendre le fonctionnement des nouveaux territoires. Les électeurs ont jusqu’à 20 h ce soir pour déposer leurs votes.