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Nouveau-Brunswick: Des fusions municipales qui soulèvent des questions

Publié le 19 novembre 2021 à 17:02, modifié le 19 novembre 2021 à 17:12

Par: Patrick Giguère

Les élus du Restigouche voient d’un bon œil la réforme du monde municipal au Nouveau-Brunswick. Il reste cependant encore beaucoup de questions quant au déploiement des fusions et les impacts qu’elles auront dans les communautés.

Que vous parliez au maire de Dalhousie.

«Je vois le regroupement extrêmement positif. Puis, je vois un beau futur pour la région du Restigouche », s’exclame Normand Pelletier.

Ou au président DSL de Pointe-la-Nim.

«La réforme que propose le ministre Allain, ça va un peu dans le sens qu’on souhaitait à la suite des dernières discussions. C’est certain qu’un DSL comme Pointe-à-Nim, le fusionnement avec la municipalité de Dalhousie, c’est un peu la logique à suivre», explique Éloi Doucet.

Les deux élus vous diront que leur dernière année de mandat sera sous le signe de la réorganisation et des discussions. Avec la transformation majeure du monde municipal, Dalhousie, Charlo, Pointe-a-Nim et deux parties de DSL de Dalhousie et Chaleur ne formeront qu’une seule entité dès 2023. Selon Normand Pelletier, le fait que sa ville est en bonne santé financière pourrait être bénéfique pour la suite des choses.

«Je suis certain qu’il y a des projets à Charlo qui auraient pris 5-6 ou 7 ans à réaliser en allant chercher du financement, là on va être capable d’aider la municipalité de Charlo, Pointe-à-Nim et les autres DSL. On va s’entraider et faire avancer des dossiers pour créer des emplois et embellir notre région», avance-t-il en disant que son village a un bon historique de crédit auprès de Fredericton.

Avec la fusion des villages et districts, Éloi Doucet digère mal le fait que ses concitoyens pourraient débourser une quote-part pour les infrastructures sportives de Dalhousie.

«Ce qu’il faut voir, c’est qu’il y avait déjà une contribution qui se faisait par la participation des gens. (…) Il faut mettre ça aussi dans la balance et ne pas juste dire que la participation des dépenses va être ramassée par les citoyens de Pointe-à-Nim », soulève l’élu, qui ne manque pas de rappeler que la ville voisine a une meilleure évaluation foncière que son DSL.

Pour le moment, se sont uniquement les contribuables de Dalhousie qui paient le Récréaplex.

«Les gens des villages fréquentent beaucoup la piscine et l’aréna. Depuis que je suis élu maire que je veux une genre de réforme sur les centres sportifs. Les autres municipalités auraient ainsi payer leur juste part», mentionne M. Pelletier.

Les travaux de restructurations commenceront dès janvier et que les élections se dérouleront en novembre 2022. Les gouvernements locaux et les districts entreront officiellement en vigueur le 1er janvier 2023.Tous espèrent avoir des précisions dans les prochaines semaines, mais sont confiants que les changements seront avantageux pour le futur.