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Nouveau-Brunswick : 4 jeunes sur 5 ne font pas assez d’activité physique

Publié le 5 avril 2023 à 16:42, modifié le 5 avril 2023 à 16:42

Par: Mylene Thomas

Les jeunes font de moins en moins d’activités physiques au Canada et c’est au Nouveau-Brunswick que la situation est la pire. Le conseil de la santé de la province a révélé une étude, et le constat est alarmant.

Seulement un jeune sur cinq au Nouveau-Brunswick pratique une activité sportive de 60 minutes par jour, ce qui est la recommandation canadienne. 26 % des élèves de la sixième année bougent suffisamment, et cela chute à 15 % en 12e année.

La sédentarité peut entrainer de graves conséquences sur la santé physique et morale. «On voit que on des tendances qui vont dans la mauvaise direction, c’est important pour eux pour leur santé à long terme pour leur espérance de vie» explique Stéphane Robichaud, directeur général du conseil de la santé au Nouveau-Brunswick.

Les jeunes préfèrent passer du temps devant un écran plutôt que de sortir faire des activités à l’extérieur. «Peut-être avoir des temps d’écrans minimisés puis ensuite de ça tu envoies tes jeunes dehors et tu fermes la porte» dit une citoyenne.

«Y a définitivement beaucoup plus d’accès au temps d’écran et typiquement le temps d’écran est associé avec sédentarité.» ajoute Grant Handrigan, kinésiologue. «C’est additif, nos jeunes sont particulièrement vulnérables et quel sera l’impact à long terme de ça ? » se demande Stéphane Robichaud.

Mais aussi, certaines barrières financières et éducatives empêchent les enfants d’être actifs. «C’est aussi le rôle du parent de promouvoir des activités physiques et d’éducation» pense une autre résidente. «Y a beaucoup de barrières financières, Mais souvent ce sont des activités qui ne sont pas accessibles pour la grande majorité des jeunes» affirme le directeur général du conseil de la santé.

«Augmenter la pratique dans les écoles, c’est quand même une place où les jeunes passent beaucoup de leurs jours, leur temps de développement de 5 à 18 ans» pense le kinésiologue.

Selon certains, les municipalités devraient aussi mettre en place des infrastructures pour donner envie aux jeunes de se déplacer à pied ou en vélo. « Encourager l’investissement dans des infrastructures qui encourage le transport actif.  Ils vont plutôt prendre des moyens passifs, en voiture surtout » exprime le kinésiologue, expert en santé et physique.

« Est ce que l’on a au niveau des communautés des options intéressantes pour les jeunes pour passer plus de temps dehors ? » se demande Stéphane Robichaud.

Le sondage du Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick a été effectué auprès de 42 000 jeunes de la 6e à la 12e année dans la province.