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Nord-Ouest : une saison des sucres prometteuse

Publié le 14 mars 2024 à 15:58, modifié le 14 mars 2024 à 16:53

Par: Mylene Thomas

La saison des sucres est hâtive aussi au Nouveau-Brunswick. La récolte s’annonce prometteuse pour les érablières du nord-ouest.

L’eau d’érable coule à flots dans cette érablière familiale située à Rivière-Verte. Le coup d’envoi a été lancé fin février, du jamais vu ici. « La nuit a été quand même courte, donc on prend ces coulées-là quand elles viennent. On parle d’au moins une semaine, une semaine et demie plus tôt que l’an passé, mais à ce jour les prévisions sont belles pour les deux prochaines semaines » raconte André Landry, propriétaire de l’Érablière eau dorée.

Même son de cloche à l’Érablière Soucy qui est à pied d’œuvre pour tirer le meilleur profit de la saison. « On est de bonne heure plus que d’habitude, est-ce que ça va durer jusqu’en avril?  Comment est-ce qu’on s’attend, on verra on ne peut pas prédire d’avance » explique le producteur de sirop d’érable Paul Émile Soucy.

Les conditions idéales sont réunies pour une bonne récolte. « Les pieds des arbres se dégagent plus vite, donc on a accès à l’eau beaucoup plus rapidement. Les températures idéales sont déjà présentes à ce temps-ci de l’année » ajoute André Landry. « Jusqu’à cette heure, ça va assez bien, on a le temps de récupérer, de ramasser l’eau, on fait nos produits, on a le temps de bouillir » poursuit Paul Émile Soucy.

Les producteurs de sirop d’érable accueillent cette saison hâtive les bras ouverts, la dernière année a été difficile. « Étant une petite érablière, c’est sûr qu’on force à transformer le plus possible et faire de la vente directe au client pour augmenter la rentabilité » indique le propriétaire de l’Érablière eau dorée.« L’année passée, on n’avait pas de rendements, mais ce sont un peu les mêmes dépenses » selon le producteur de l’Érablière Soucy.

Au même moment, les acériculteurs de la province sont en cours de processus pour soumettre leur projet à la Couronne et gagner du terrain. « On devrait avoir des réponses au courant de l’été si on est accepté ou non. On espère pouvoir agrandir d’un autre mille entailles là dans la prochaine année »  révèle André Landry. « On a un petit morceau sur la couronne nous qu’on entaille.  C’est loin, c’est dispendieux la distance, faut transporter l’eau de l’érable et transporter de l’eau ce n’est jamais payant bien bien. On n’augmentera pas nous autres avec la couronne » conclut Paul Émile Soucy.

Tous espèrent bouillir leur eau dorée jusqu’à la mi-avril.