Les pathologistes analysent des échantillons de tissus, de fluides humains. Ils font le diagnostic des maladies infectieuses y compris les cancers. « Chaque minute, chaque heure a un impact pour le patient parce qu’on perd du tissu cérébral » déclare le président de l’Association canadienne, Dr Jason Karamchandani.

Selon le dernier rapport trimestriel de Vitalité, il manque sept pathologistes dans le nord de la province, dont deux à Edmundston. Leur embauche permettrait de réduire la charge de travail de ceux présentement en poste. « Il y a beaucoup de stress pour les pathologistes». «Il y’a une augmentation de la probabilité à faire une erreur quand on a des ressources qui sont limites, c’est impossible à éviter » ajoute t-il.

Mais le Réseau de Santé Vitalité se fait rassurant : il recrute activement, trois pathologistes devraient être en poste d’ici peu. «On a 9 pathologistes en place, on est confiant on est capable de diagnostiquer » explique Nathalie Banville, vice-présidente principale aux programmes clientèle et affaires médicales chez Vitalité.

Le réseau a aussi instauré dans les dernières années la télépathologie : les échantillons sur les lames de verre sont numérisés. Un pathologiste peut les examiner à distance, et donner son diagnostic.«On peut maintenant envoyer nos lames et envoyer nos résultats très rapidement, c’est la technologie qui transporte nos lames» indique Nathalie Banville.

Il y a toutefois un mauvais côté à la télépathologie. Les spécialistes préfèrent s’établir dans le sud de la province et les zones plus rurales sont laissées pour compte. «Principalement évidemment les gens préfèrent choisir un centre urbain comme celui de Moncton, mais toutefois nos pathologistes de Moncton serve autant la zone Edmundston, Campbellton ou de Bathurst» poursuit-elle.

Le réseau de santé Vitalité assure toutefois que tous leurs patients ont accès à un pathologiste.