On peut compter sur les doigts d’une main le nombre de fois dans l’été où les touristes ont la chance d’effectuer l’aller-retour entre l’île Verte et la terre ferme en une seule journée. Hier était l’une des rares occasions.

« Le lundi c’est assez achalandé et hier il y a avait beaucoup de réservations. Alors, tous ceux qui avaient réservé pour l’avant-midi n’ont pas pu traverser. C’était une des rares journées dans l’été où on pouvait compter sur le tourisme d’un jour », explique la mairesse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, Louise Newbury.

Cette dernière en a vu de toutes les couleurs l’été dernier avec le NM Peter-Fraser, alors que le traversier avait dû rester à quai à plusieurs reprises. Un bris comme celui d’hier lui rappelle de mauvais souvenirs. « Ça nous inquiète un peu parce que l’année dernière mettons qu’on était assez confiant et il y a eu plusieurs pannes, mais durant l’hiver il y a eu une réfection majeure du traversier. Tous les cinq ans, ils doivent faire une cale sèche. Cette année on commençait la saison du bon pied, mais là ça commence mal. »

Une instabilité dérangeante

L’instabilité du traversier force plusieurs insulaires et touristes à modifier leur plan. « On était supposé traverser hier, mais finalement on a été retardé à aujourd’hui. C’est sur que ça change les plans », explique un travailleur, qui devait se rendre sur l’Île-Verte lundi pour son emploi.

« Présentement, on laisse une voiture de ce côté-ci [à L’Isle-Verte] et une autre l’autre bord [Notre-Dame-des-Sept-Douleurs]. Parce qu’on a toujours l’insécurité de ne pas être capable de revenir », raconte un résident de l’Île-Verte.

Navire de relève

La STQ a acquis un navire de relève dans les derniers mois. Et malgré les attentes de Louise Newbury, l’embarcation n’est toujours pas prête à prendre le large.

« Le démarrage est plus que long ce que nous on anticipait. On avait hâte, on espérait qu’il pourrait être en fonction au début de la saison. Il semblerait que ce ne soit pas le cas avant le mois d’août probablement. Mettons que ce n’est pas encourageant », précise la mairesse.

La date officielle de mise en service du navire de relève n’est pas confirmée. Le service d’hélicoptère demeure pour l’instant le plan B.