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ALÉNA: les négociations préoccupent

Publié le 22 novembre 2017 à 10:06, modifié le 22 novembre 2017 à 23:05

Par: CIMTCHAU

La cinquième ronde des négociations vient de se terminer entre le Canada, les États-Unis et le Mexique concernant l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). L’épineux dossier préoccupe plusieurs entrepreneurs qui commercent avec les Américains. Est-ce que cela pourrait avoir des impacts sur les entreprises de la région? Le sujet a été abordé lors d’une conférence à l’hôtel universel de Rivière-du-Loup mercredi.

Les négociations de l’ALÉNA inquiètent plusieurs producteurs de bois d’œuvre du Bas-Saint-Laurent. « 98% des exportations du bois du Québec va vers les États-Unis, c’est là que nous sommes fragiles. Il y a toujours un risque, ça dépend des secteurs d’activités évidemment. Les produits transformés sont moins à risque si on parle surtout du domaine du bois.  Mais, la qualité de nos produits fait la différence et les clients vont continuer  à avoir ce produit-là», a fat remarquer le président-directeur général du conseil de l’industrie forestière du Québec, Denis Lebel.

Le président américain menace de recourir à un article de l’ALÉNA qui permet au pays de donner un avis de 6 mois pour se retirer de l’accord. «Donald Trump a une vision du monde totalement dépassée. S’il y a des batailles juridiques, ça peut durer beaucoup de temps. Quelles règles vont s’appliquer? Selon moi, ça serait un chaos très important», a  souligné le directeur du département de science politique  de l’Université Laval, Érick Duchesne.

Face à l’incertitude, plusieurs entrepreneurs décident de se diversifier.  C’est le cas d’Aliments Asta qui a pris ce virage il y a plus de 20 ans. L’entreprise exporte aujourd’hui dans 35 pays, dont la Chine et le Japon. «Peu importe l’accord de libre-échange, vu qu’on exporte dans plusieurs pays,  on est à risque.  On essaie de se diversifier le plus possible pour s’assurer une certaine sécurité », a expliqué la directrice générale d’Aliments Asta Inc, Stéphanie Poitras.

D’autres, comme Nokomis, ont investi leurs efforts vers l’Asie. «On n’a jamais mis d’effort sur le marché américain. On vend un petit peu aux États-Unis. Dès le départ, dans notre modèle d’affaire d’aller vers des marchés qui connaissaient moins le sirop d’érable qui était moins habitués», a déclaré le vice-président de l’entreprise, Vincent More. Le bras de fer se poursuit entre Ottawa, Washington et Mexico. La sixième ronde des négociations de l’ALÉNA se déroulera à Montréal en janvier.