Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

« Naviguer dans un océan de chair » de Maude Arsenault à Vaste et Vague

Publié le 15 août 2024 à 16:53, modifié le 16 août 2024 à 14:37

Par: Gala Dionne

L’artiste en arts visuels Maude Arsenault présente l’exposition « Naviguer dans un océan de chair » dans le cadre des Reconcentres internationales de la photographie en Gaspésie.

« Naviguer dans un océan de chair ». C’est ainsi que Maude Arsenault a choisi de nommer son exposition qui sera présentée à la galerie Vaste et Vague du 16 août au 30 septembre. L’artiste, dont la pratique est étroitement liée au corps féminin, explore les transformations de ces derniers et les espaces qu’ils habitent. « Ma pratique est vraiment intimement liée au corps féminin et puis aux transformations et puis aux espaces qui nous habitent et comment habiter les espaces, comment trouver des espaces d’auto-détermination », confie-t-elle.

Cette installation, à la fois photographique et sculpturale, propose une réflexion profonde sur les espaces corporels féminins et les métamorphoses de la nature environnante. Pour Maude Arsenault, l’exposition était une occasion d’aborder comment les corps, tout comme les territoires, sont façonnés par les transformations climatiques. « Je me suis dit l’occasion est là de s’intéresser aussi à comment on est transformés ou comment nos territoires et nos corps sont aussi comme des territoires qui sont transformés par les transformations environnementales et puis dans le cas de la Gaspésie avec l’érosion des berges c’était vraiment quelque chose qui allait de soi. »

L’utilisation de matières textiles, centrale dans la démarche de l’artiste, trouve ses racines dans son expérience antérieure dans le milieu de la mode. « Le textile est quelque chose qui me définit, peut-être à cause de ces deux expériences-là, mais aussi, car je trouve que c’est une matière vraiment sensuelle, vraiment malléable », explique-t-elle.

L’exposition promet de plonger les visiteurs dans un univers où l’intime se mêle au majestueux. « J’avais envie de créer un contexte assez majestueux et immersif comme la Gaspésie à cet effet-là sur moi quand je suis en Gaspésie j’ai l’impression que tout est majestueux je me sens petite et j’avais envie que dans l’espace on ressente ces éléments-là. »

Pour Claude Goulet, l’exposition « Naviguer dans un océan de chair » s’inscrit parfaitement dans la thématique de la 15e édition des Rencontres de la photographie. « Ça s’intègre quand même bien dans Transcender le banal, transcender le quotidien alors elle a fait comme des performances dans la nature comme vous voyez donc c’est aussi de mettre en valeur le territoire, donc d’observer le territoire à l’intérieur du corps de la femme, donc pour moi ça m’apparaissait quand même rejoindre la thématique. »

L’exposition invite ainsi les visiteurs à réfléchir sur l’inter-influence des transformations du corps et du territoire, un dialogue intime entre la nature et l’être humain.