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Musée maritime de Charlevoix: La sauvegarde des goélettes urge

Publié le 24 avril 2019 à 13:12, modifié le 24 avril 2019 à 13:20

Par: CIMTCHAU

Le beau temps que l’on connaît ces jours-ci, à l’exception de ce mercredi, nous rappelle que la saison estivale approche à grands pas. Dans Charlevoix, c’est synonyme d’ouverture de nombreux attraits touristiques, dont le Musée maritime de Charlevoix. Toutefois, il y a un ombre au tableau, avec les goélettes qui ont grandement besoin de restauration.

La relance des activités du Musée maritime de Charlevoix est imminente. Toutefois, les goélettes qui y sont en cale sèche ont grandement besoin d’amour. Et leur restauration est évaluée à quelques millions de dollars.

«Ça peut sembler beaucoup, mais ce sont des bâtiments de 125 pieds de long, par huit étages de haut, quand on compte les mâts. Le Musée s’occupe bien de l’entretien de ces bateaux, mais, elles sont fatiguées. Ce sont des bateaux de bois, qui subissent les intempéries et elles sont fatiguées parce qu’elles ont travaillé», rappelle la directrice générale du Musée maritime de Charlevoix, Marie-Anne Rainville.

Parmi les trois goélettes, deux sont classées bien patrimoniaux, soit la Marie-Clarisse et la Saint-André. Le Musée ne peut donc pas les réparer à sa guise. «On ne peut faire aucun travaux sans les autorisations du ministère de la Culture. On est dans un processus qui est lent et je dirais difficile avec le gouvernement du Québec. Il y a eu beaucoup de restrictions budgétaires qui ont affecté le patrimoine au Québec», se désole la directrice générale.

Pour plusieurs, ces bateaux ont une valeur inestimable.

«Les goélettes ça fonde l’histoire de Charlevoix. On a bâti ces goélettes avec la forêt de Charlevoix. Le cœur battant du Musée, ce sont les goélettes. Pas de goélettes, pas de musée. Je pense que pour St-Joseph-de-la-Rive, les goélettes sont aussi importantes que Notre-Dame l’est à Paris», image Marie-Anne Rainville.

Ce qui redonne toutefois le sourire à l’organisation, c’est qu’elle a été choisie par le Musée canadien d’histoire pour l’octroi d’une subvention. Le Musée maritime présentera l’an prochain une exposition virtuelle sur l’histoire des Desgagnés.

«Évidemment ça nous permet un rayonnement international. Il y a un travail de recherche très important à faire sur l’histoire de 200 ans de la famille Desgagnés.»

L’été passé, le Musée maritime avait réussi à doubler son achalandage. Cette année, l’objectif est aussi grand.