Il s’agit de l’exposition « Un Patrimoine à croquer » qui nous fait découvrir l’histoire des vergers passant par les pommes, les poires, les cerises et les prunes. Ces fruits, qui ne proviennent pas de l’Amérique du Nord, seraient arrivés avec les premiers colons en Nouvelle-France. L’exposition est divisée en 4 thématiques. La première est en lien avec l’histoire et différents personnages de la Côte-du-Sud qui ont contribué au développement de ce patrimoine fruitier. La seconde est en lien avec la cueillette et l’autocueillette qui a débuté dans les 1970. Ça passe par l’entretien des vergers jusqu’à la préservation et à la mise en valeur des différentes variétés ancestrales et nouvelles variétés.

« Louis-Hébert serait probablement le premier à avoir planté des pommiers à Québec en 1617. Et par la suite tout ça va se développer, mais les premières avancées vont vraiment se faire plus au 19^e siècle et on a 4 hommes en Côte-du-Sud qui vont vraiment être au cœur du développement du patrimoine fruitier », explique Bianca Roy, directrice au Musée de la Mémoire vivante.

Du même coup, il est possible de découvrir l’exposition « Au Rythme des boîtes à chanson ». Le phénomène qui a débuté au début des années 1960 a pris de l’ampleur dans les années 70 et ça a donné lieu à des noms d’établissements éphémères très créatifs. Le projet a nécessité près de deux ans de recherche. Pour ce faire 52 personnes passant d’anciens propriétaires, d’employeurs, spectateurs et artistes ont été rencontrées à travers le Québec pour compiler leurs témoignages. On y retrouve plusieurs archives d’affiches et d’artefacts.

« On a fait une carte interactive pour essayer des recenser. On en a plus d’une centaine qui a été recensée. Et les gens qui viennent visiter l’exposition sont invités à nous donner de nouvelles boîtes à chanson pour qu’on les ajoute à la carte ou à nous donner de l’information sur celles qui sont déjà affichées », termine Bianca Roy.