La MRC de Rivière-du-Loup est ouverte aux 4 vents. L’idée de partager certains services entre municipalités est dans l’air.

« C’est clair qu’il y a des opportunités. Ce qu’on veut voir, est-ce qu’on peut en identifier davantage, et comment on fait ça. Autant au niveau des ressources humaines, des ressources matérielles, les équipements, les véhicules routiers qui sont à notre disposition. On a souvent des véhicules qui sont propres à chacune des municipalités, est-ce que ce serait possible qu’il y aille des mises en commun par rapport à certains véhicules, outils?», a commenté le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé.

Que ce soit pour le partage de biens ou d’expertise, toutes les avenues sont étudiées.

«La municipalité de Price, avec la municipalité de Saint-Angèle-de-Mérici, y’ont eu des ententes, et maintenant, c’est une direction générale qui œuvre et à l’un, et à l’autre, puis quand la direction générale est à un endroit, la direction adjointe est à l’autre endroit. », expliquait le préfet.

Pour les plus petites municipalités de la MRC, c’est une excellente nouvelle.

« Nous autres, à Saint-François-Xavier-de-Viger, c’est certain que le regroupement de services, c’est beaucoup, parce qu’on a peu.», a dit Yvon Caron, le maire de la municipalité d’un peu plus de 200 habitants.

«Pouvoir trouver les meilleures choses, les choses les plus pertinentes qui pourront servir à un plus grand nombre de municipalités dans le cadre de ce programme-là.», estime la mairesse de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, Josée Ouellet.

Les services à offrir aux citoyens sont les mêmes pour chaque municipalité, qu’elle abrite 200 ou 5000 habitants.

« Si on regarde simplement en protection incendie, on n’a pas de camion de pompier on fait affaire avec Saint-Hubert et Saint-Épiphane, et pour différents, l’achat de camion et tout, on pourrait le faire regrouper avec différentes municipalités afin de minimiser les coûts. », de dire le maire de Saint-François-Xavier-de-Viger.

Il estime qu’il serait une bonne chose que le gouvernement agisse pour aider les petites communautés à garder la tête hors de l’eau.

«  C’est facile de prendre des montants et dompe ça dans la cour des municipalités, mais c’est nous autres qui sommes pris avec. Parce que c’est beau dire des montants d’argent, mais y’a des rééditions de compte. Y’a toute une panoplie qui vient avec ça, et que ça, c’est les municipalités qui l’absorbent. », a t’il soutenu.

Une première rencontre s’est déroulée la semaine dernière et d’autres sont à prévoir. Les conclusions de cette étude de la MRC devraient être connues à la fin de l’été.