Que ce soit à Pokesudie, Bas-Caraquet ou Haut-Shippagan, la présence de moustiques dérange.

« Beaucoup de citoyens et de touristes nous ont fait des commentaires au fil des dernières années. Qu’il y a une augmentation du nombre de moustiques présents sur le territoire. » – Kassim Doumbia, maire de Shippagan

L’étude servira à déterminer les populations de moustiques, les endroits où ils se trouvent et surtout comment en avoir moins. Certains citoyens rencontrés voient le projet d’un bon œil.

« Êtes-vous content ? Oui. En voyez-vous l’été des moustiques ? Oh, oui, on en voit assez. » – Citoyen de Caraquet
« De l’étude, vous êtes content ? Absolument. Vous voyez beaucoup de moustiques durant l’été ? Dans les dernières années, c’est sûr qu’on en voit de plus en plus. » – Citoyen de Caraquet
« On ne sait pas ce qui va arriver, mais ce serait bien plaisant s’ils peuvent réduire ça. Parce que ce n’est pas trop plaisant de sortir sur notre balcon quand c’est plein de moustiques. » – Citoyen de Caraquet

Le projet était, à la base, planifié pour inclure trois municipalités. La troisième, l’Ile-de-Lamèque, avait participé à une réunion la semaine dernière pour en apprendre davantage sur le projet proposé. Mais la municipalité n’avait pas confirmé son implication dans le projet. Le conseil municipal a ensuite décidé à l’unanimité de ne pas participer à l’étude, faisant en sorte maintenant que le projet concernera sur le territoire de Caraquet et Shippagan seulement. Cette dernière avait des coûts estimés à 60 000 dollars, en incluant la participation de l’Ile-de-Lamèque. Les contributions de 20 000 dollars par municipalité ne devraient pas changer.

« Les deux municipalités, on va revenir à la table à dessin pour s’assurer qu’on reste dans les mêmes prix sachant qu’on ne change pas le projet. On change juste la portée du projet. On espère pouvoir trouver une avenue gagnante-gagnante pour tous les partis. » – Kassim Doumbia, maire de Shippagan

L’étude devrait être terminée vers la fin de l’été ou le début de l’automne. Les solutions proposées par l’étude seront donc présentées à la population pour déterminer la voie d’avenir.