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Motoneige hors-piste : vers un encadrement de la pratique ?

Publié le 31 octobre 2022 à 17:14, modifié le 31 octobre 2022 à 17:14

Par: David-Alexandre Vincent

À l’aube d’une nouvelle saison de motoneige, des intervenants souhaitent qu’il y ait un meilleur encadrement des pratiques hors des pistes. Certains motoneigistes sont encore insouciants, en circulant n’importe où.

Ils sont davantage de motoneigistes à circuler sur des terres agricoles, brisant des cultures sur leur chemin. Dans la grande région de Rivière-du-Loup, plus d’une centaine de droits de passage sont cédés par des propriétaires. Les négociations avec ces derniers peuvent devenir plus difficiles, lorsque des dommages sont causés.

« Ça va pas bien avec le propriétaire. Les motoneigistes sont sortis. Ils ont brisé parce qu’il n’y avait pas assez de neige les cultures, après c’est les clubs qui écopent », dit Onil Dupont, le président du Club Les Aventuriers.

Des propriétaires sont refroidis à l’idée de donner un accès à leur propriété l’hiver suivant. La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec aimerait qu’un organisme autonome voit le jour pour déterminer des zones adéquates.

« C’est pas une question de les encadrer, c’est une question d’essayer de les cibler dans un secteur ou il y aura du respect pour l’environnement », croit Stéphane Desrochers, le directeur général de la Fédération.

L’union des producteurs agricoles (UPA) est d’accord avec l’idée.

« Travailler peut-être à regarder avec les municipalités et les MRC si un endroit spécifique, ils paieront pour aller-là, mais ils auront juste le droit d’aller-là. C’est sûr qu’il y a des policiers de trail, mais ils ne peuvent pas tout faire », pense Gilbert Marquis, président de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.

Des affiches ont été installées dans le passé pour sensibiliser les adeptes. Le club qui couvre la région de Rivière-du-Loup appelle au respect des sentiers.

« On décharge les propriétaires de toute responsabilité, ça coute des sous pour les clubs pour les assurances. »

« Moi ce que j’aimerais pas, c’est que nos producteurs disent on ferme nos sentiers pour de bon », craint Gilbert Marquis, le représentant des producteurs agricoles.

Une situation qui serait effectivement désolante. L’industrie de la motoneige rapporte chaque année trois millions de dollars en retombées économiques pour le Bas-Saint-Laurent.