Le territoire de la Gaspésie et de la Baie-des-Chaleurs regorge de trésors enfouis. Sans l’archéologie et le travail des experts, il serait impossible de comprendre et d’affirmer tous les détails du passé.

« L’histoire que les archéologues mettent de l’avant ça fait partie de la population. Donc le mois de l’archéologie permet de sensibiliser la population à qu’est-ce que c’est l’archéologie. Ça leur permet de voir aussi qu’est-ce que c’est que leur histoire, et qu’est-ce qu’on fait en recherche en archéologie », mentionne la présidente du conseil d’administration de l’organisme Archéoquébec, Jennifer Gagné.

Grâce à l’archéologie, il est possible de voyager dans le temps. En commençant par l’époque d’occupation des Premières Nations, vers l’époque de la colonisation, à la bataille du Restigouche. Plusieurs sites de fouilles dévoilent aussi l’histoire acadienne dans son ensemble.

« C’est sûr qu’en allant voir les découvertes archéologiques on en apprend encore plus que ce qu’on a appris à l’école », raconte Mme Gagné.

Lorsqu’on entend le mot archéologie, on pourrait croire que les découvertes se trouvent seulement sur la terre, mais détrompez-vous puisqu’au musée acadien de Bonaventure, on prouve le contraire avec une exposition d’archéologie sous-marine.

« Une partie de l’histoire acadienne malheureusement est enfouie sous l’eau. Donc ça nous permettait de présenter une partie du contexte de découverte ou plutôt de collecte d’objets qui peut avoir des liens avec l’histoire acadienne », explique la conservatrice du musée acadien du Québec, Laurie Beaudoin.

À l’intérieur de la Baie-des-Chaleurs se trouvent des vestiges du passé très bien conservés. L’eau protège ces découvertes, mais le risque survient au moment où l’on veut récupérer ces artéfacts qui sont devenus très fragiles avec le temps. L’exposition au musée acadien réjouit les visiteurs curieux d’en apprendre davantage sur l’histoire du territoire.

« Je trouve que ça vaut vraiment la peine de venir visiter c’est une histoire qu’on connaît peu, l’histoire acadienne malheureusement et je trouve que nous au musé c’est ce qu’on veut faire c’est enseigner aux gens et la faire connaître au plus de gens possible. »

« On en entend parler, mais on ne sait pas trop leur histoire donc on est ravie de pouvoir découvrir l’histoire. »

Le mois de l’archéologie s’annonce palpitant cette année encore, à condition bien sûr de savoir où fouiller.