On croyait que le dossier de l’aréna dans le secteur Cabano était réglé, qu’une éco-glace allait être construite. Bien détrompez-vous, un groupe de citoyens qui tient mordicus à ce qu’une glace artificielle soit construite s’est présenté à la séance du conseil municipal lundi soir et relance le débat: «C’est d’offrir aux élus de collaborer avec eux pour s’assurer qu’on arrive à avoir une glace artificielle à Cabano, comme c’était prévu depuis le début», explique Alain Duguas, membre du groupe de citoyens. Le maire accueille favorablement cette implication: «On est toujours prêt à regarder pour la glace artificielle à partir du moment où il y a du partenariat.»

Le collectif souhaite aider à la recherche de partenaires pour attacher le financement, mais avant tout, les membres veulent être mis au courant du dossier, dit M. Dugas: «Qu’est-ce qui fait que le dossier achoppe? Il y a quelque chose à comprendre là-dedans. Nous on veut comprendre d’abord. On est prêt à collaborer mais on ne peut pas collaborer sur quelque chose qu’on ne comprend pas.»

Le projet d’éco-glace est évalué à 3,6 millions de dollars, environ deux millions et demi de moins qu’une glace artificielle. «On parle de 2,4 millions pour avoir une glace convenable, artificielle, précise Alain Dugas. On ne demande pas un château. Ce qu’on veut c’est un bâtiment correct avec une glace artificielle.»

Le maire Gilles Garon espère que la commission scolaire revienne sur sa décision et accepte de participer au financement: «Les commissaires peuvent comprendre le côté particulier du Centre sportif Phil-Latulippe compte tenu de sa proximité.»

La Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs ne semble pas prête à changer son fusil d’épaule. «L’exemple de M. Garon n’est pas bon parce que l’aréna à Dégelis est situé à 300 pieds de l’école polyvalente et il y a aussi un sport-étude, mentionne le président Guilmond Pelletier. L’autre chose qu’on peut dire c’est que nos activités fonctionnent quand même. La preuve c’est qu’il n’y a pas d’aréna à Cabano cet hiver et nos activités fonctionnent.»

La commission scolaire se dit toujours ouverte à signer un protocole d’entente avec la ville en tant qu’utilisatrice.