Lundi, le syndicat était dans le parc de la Gaspésie. Hier matin, il était à Percé au bout du quai et terminera sa tournée au Parc national de Miguasha, aujourd’hui. Ils sont déployés sur le terrain afin de sensibiliser et d’avoir l’appui de la population sur les conditions de travail des employés de la SÉPAQ.

« C’est tellement dérisoire les salaires des employés. Ça n’a pas de bon sens, donc, on doit sortir et le nommer à la population. Souvent, les gens, je voyais ça en parlant avec eux, ce matin surtout et même hier, quand qu’on parle des salaires des employés, les gens n’en reviennent pas. Ils disent » c’est le gouvernement » c’est parapublic et c’est le salaire moyen. 16 et 54, c’est quand même aberrant en 2024 », a souligné la représentante régionale politique du syndicat, Cindy Delarosbil.

Comme entendu, le syndicat met surtout les bouchés doubles sur les salaires alors que les employés empochent en moyenne un salaire de 16 dollars et 50 cents de l’heure. Même après 17 d’ancienneté, un employé à Percé gagnait 19 dollars et 88 cents. La SÉPAQ est d’ailleurs bien présente en Gaspésie. En tout, 14 établissements sont installés dans la région avec un nombre considérable d’employés qui se situe autour de cinq cents.

« Ça touche autant les cuisines, ça touche les guides de pêche, de chasse, les gens aux fossiles à Miguasha. Ça a un grand apport », a expliqué Mme Delarosbil.

Rappelons que la convention collective a pris fin le 31 décembre dernier.