Ministère de l’Environnement : des délais plus longs au Bas-Saint-Laurent
Publié le 15 décembre 2021 à 13:26, modifié le 15 décembre 2021 à 13:26
Par: CIMTCHAU

Les délais pour obtenir des permis du ministère de l’Environnement sont toujours plus longs dans le Bas-Saint-Laurent, si on compare à la moyenne provinciale. Un problème qui perdure depuis quelques années.
La situation s’améliore, mais elle est loin d’être réglée. La durée de traitement pour obtenir des autorisations est de 141 jours ici dans la région tandis que la moyenne provinciale pour le même genre de demande est de 100 jours. Le ministère explique que ces délais élevés sont le résultat du retard accumulé depuis les dernières années. Notons, qu’au cours des derniers mois, le traitement de la majorité des vieux dossiers a été complété, ce qui est une bonne nouvelle.
« Lorsqu’on a eu le rapport l’année passée, il y avait une nette amélioration. Il y avait des dossiers qui dépassaient l’année en termes de retards. Ce n’est plus le cas depuis l’année passée », affirme le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé.
Des effectifs ont été ajoutés au sein de la direction régionale dans le but de réduire les délais de traitement des demandes d’autorisations. Une restructuration a également été réalisée au sein du ministère.
« On comprend que ce n’est pas encore l’atteinte de l’objectif qu’on avait à l’époque, soit la moyenne provinciale. On n’est pas encore là, mais je dirais que les choses devraient cheminer relativement rapidement pour qu’on puisse atteindre ces standards-là », ajoute-t-il.
« On sait que les règles que ce donne le ministère de l’Environnement à lui-même est de 75 jours pour délivrer un certificat d’autorisation. Donc, il a l’obligation de respecter ses propres règlements », rétorque Sylvain Roy, préfet dans la MRC de Kamouraska.
Des solutions
Pour M. Roy, il est temps pour le ministère d’alléger les exigences pour l’obtention du certificat d’autorisation ce qui pourrait aider, selon lui, les délais de traitement.
« Comment voulez-vous qu’on fasse notre mission première qui est d’aménager et développer notre territoire si on est pas capable de dire à nos entrepreneurs, à nos agriculteurs qui ne pourront pas recevoir leurs certificats d’autorisation avant le double du temps que le ministère de l’Environnement a promis de donner. Ce sont des délais inacceptables, on ne peut pas vivre avec ça. »
Dès janvier 2022, un rapport sera rendu public par le ministère afin de faire état de la situation. À ce moment, Michel Lagacé ira discuter avec la direction régionale afin de trouver d’autres solutions afin de permettre à la région de rattraper son retard vis-à-vis le reste du Québec.