Minimaisons : un engouement grandissant dans Charlevoix
Publié le 2 août 2024 à 17:07, modifié le 5 août 2024 à 15:00
Par: Jérôme Gagnon
Saint-Urbain ouvre la porte aux minimaisons, qui devrait bientôt pousser sur son territoire. Ce sera la première municipalité de Charlevoix à créer un quartier résidentiel pour ce type d’habitations.
Pour se tourner vers l’avenir, les minimaisons seraient un incontournable.
« Je pense que pas mal toutes les municipalités vont ouvrir des développements ou faire le virage vers ces propriétés-là qui sont plus accessibles pour permettre aux jeunes familles de la région de rester ici et d’avoir un pied-à-terre », croit le chargé de projets pour Construction Rosaire Guay, Vincent Beaulieu.
C’est la deuxième phase du projet domiciliaire « Au cœur du village » , un développement comptant 22 terrains. Construction Rosaire Guay a été désignée responsable de ce projet ambitieux.
« C’est un rêve qu’on avait depuis plusieurs années pour répondre aux besoins de la clientèle. Avec l’augmentation des coûts et l’accessibilité restreinte aux propriétés, les gens veulent aussi profiter de la vie et ne pas juste payer des hypothèques », énonce l’homme.
L’entrepreneur nous a ouvert les portes de la minimaison modèle pour l’occasion. Elle sera faite sur mesure et pourra inclure des chambres, une cuisine, une salle de bain et un sous-sol selon les besoins des clients. Son coût se chiffrerait à partir de 159 000 $.
« Donc toutes nos maisons sont faites sur mesure, on a des modèles un peu initiaux pour montrer à quoi ça ressemble et avoir une idée de budget. Or, on la personnalise vraiment selon ce dont les clients ont besoin », ajoute M.Beaulieu.
Ses dimensions de 12 pieds par 40 sont la limite permise pour une habitation de type minimaison. La demande est bien présente depuis l’annonce du projet. Ailleurs dans Charlevoix, Baie-Saint-Paul et Petite-Rivière-Saint-François ont autorisé leur construction.
« Il y a de la demande, mais on dirait que les municipalités sont encore prises dans leur réglementation et la vision de l’époque. L’infrastructure des municipalités fait en sorte parfois qu’ils ne sont pas capables de faire le virage aussi rapidement », explique-t-il.
Une ouverture au grand public devrait se faire à la mi-août. Si la municipalité obtient tous les permis requis, on pourrait voir rapidement plusieurs minimaisons apparaître dès 2025 sur la rue des Basques.