La digestion anaérobie est le processus mis à l’étude qui remplirait les promesses de diminution des GES et des coûts des agriculteurs.

« La digestion anaérobie est quelque chose qui prend des bactéries qui sont dans un endroit fermé. Tu n’utilises pas d’oxygène. Les bactéries sont ajoutées pour digérer certaines choses, comme les pertes alimentaires, le fumier, ça peut-être de l’eau usée. » – Margaret Johnson, ministre de l’Agriculture

Le tout se fait dans un grand dôme. De ce processus découlent des gazes comme le monoxyde de carbone et du méthane qui peuvent créer de la chaleur et de l’électricité. Cela pourrait contribuer à diminuer les dépenses des fermiers en faisant une pierre deux coups.

« Moi je pense que c’est une bonne idée si on peut réutiliser à nouveau des produits qu’on a à la ferme, des sous-produits ou des déchets et pouvoir les transformer à une valeur ajoutée, surtout en gaz, c’est meilleur pour l’environnement et tout le monde est gagnant. » Reno Poirier, propriétaire d’une ferme à Grande-Anse

Les impacts écologiques seraient également visibles alors que cela permettrait de gérer des déchets produits par la ferme. La quantité de gaz à effets de serre pourrait donc être diminuée par ce principe.

« Nous devons faire tout en notre pouvoir pour faire des actions sur les changements climatiques et toutes ces choses. C’est un très bel outil. » – Margaret Johnson, ministre de l’Agriculture

« C’est un enjeu important. J’veux dire, on vit quand même, notre gagne-pain dépend de l’environnement. Ça nous tient à cœur. On veut tous avoir une belle planète. On voudrait être le plus respectueux possible de l’environnement. Si on peut faire notre petite part pour aider, bien on est bien fier de le faire. » Reno Poirier, propriétaire d’une ferme à Grande-Anse

Dans un objectif d’encourager les jeunes générations, une nouvelle page Internet verra le jour pour aider et encourager les futurs agriculteurs en leur offrant des directives pour débuter.