Mon topo Mikey Thunder, la relève de la lutte québécoise
Publié le 12 novembre 2020 à 17:20, modifié le 12 novembre 2020 à 17:20
Par: CIMTCHAU
L’une des étoiles montantes de la lutte au Québec est un Louperivois. Difficile de trouver quelqu’un de plus déterminé que Mikaël Chouinard à faire un jour carrière comme lutteur professionnel. Celui qui se bat sous le nom de Mikey Thunder a pris part à son premier gala il y a 4 ans, mais son ascension, depuis, est fulgurante. Ce n’est surtout pas la pandémie qui va venir briser ses rêves.
La lutte est une discipline qui a eu des hauts et des bas au fils des années au Québec, mais l’arrivée de Mikey Thunder est perçue comme un vent de fraîcheur dans ce sport. L’homme de 20 ans rêve à une carrière de lutteur depuis qu’il est tout jeune, une passion qu’il partage avec son père.
«Quand j’avais 8-9 ans, j’ai commencé à être passionné par la lutte. Tout de suite, je voulais être lutteur et avoir un nom de lutteur. Tout le monde m’appelait «Mikey» et Thunder ça résonne comme nom. Je suis un gars intense dans la vie, alors Thunder pour l’intensité que j’amène dans le ring», a commenté le jeune homme au sujet de l’origine de son nom de lutteur.
Durant sa jeunesse, il a fait tout en son pouvoir pour développer des habiletés qui allaient un jour lui servir comme lutteur en pratiquant la boxe et le taekwondo. Le Louperivois étudie en loisir pour être à l’aise à s’exprimer devant de grandes foules en plus de s’entraîner en salle de musculation presque tous les jours.
«Comme on peut le voir, je ne suis pas le lutteur le plus grand, le plus gros ou le plus fort, mais j’ai un cœur de lion indestructible. Je suis souvent reconnu pour être le underdog, celui qu’on sous-estime, mais qui n’abandonne jamais. Je pense que le fait que mon cœur soit plus gros que n’importe qui, fait que je vais monter plus vite que les autres lutteurs», a-t-il ajouté d’un ton confiant.
Mikey Thunder se démarque dans le ring par son style unique, lui, qui se considère comme le lutteur le plus complet du Québec. Il a disputé son premier combat à 16 ans et déjà, il se retrouvait l’hiver dernier à affronter la crème de la lutte québécoise, seulement trois ans plus tard. La pandémie retarde la tenue de galas, mais ça n’affecte en rien son désir d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés.
«J’avais vraiment un bon momemtum avant la pandémie. J’ai affronté le 1er février dernier, le meilleur lutteur au Québec dans un très bon combat. Il faut rester positif dans la vie et je me dis que quand ça va recommencer, je vais être encore meilleur», a raconté celui qui ne s’est pas battu depuis l’hiver dernier.
À la reprise des galas de lutte, Mikey Thunder aimerait poursuivre son ascension et faire le saut d’ici quelques années dans les rangs de la WWE aux États-Unis.
