L’ancien défenseur des 3L de Rivière-du-Loup n’arrive pas en terrain inconnu. La saison dernière, il épaulait Simon Olivier en tant qu’adjoint derrière le banc. Une précieuse expérience qui lui a permis de se familiariser non seulement avec le fonctionnement du Blizzard, mais aussi avec l’environnement d’Edmundston et le noyau de joueurs qui sera de retour l’automne prochain.

« J’ai beaucoup appris aux côtés de Simon. C’est un entraîneur d’expérience et de caractère. Il m’a montré le chemin et les rudiments du hockey junior, a confié Ward. C’est certain que c’est une continuité, mais il y a quand même des choses qui vont changer. D’autres vont rester en place. »

Du côté de la direction, on affirme que cette nomination allait de soi.

« Ça devenait un choix inévitable de faire la continuité avec Michael. Quand on l’a embauché l’an dernier, on voulait miser sur la continuité », a souligné le président du Blizzard, André Lebel.

Et pourtant, le poste d’entraîneur-chef était loin d’être une formalité. Lebel révèle qu’une quinzaine de candidatures ont été reçues, incluant celles de deux anciens joueurs de la LNH. C’est dire à quel point Ward s’est imposé comme le candidat naturel.

Première mission : le repêchage de la Ligue de hockey junior A des Maritimes (LHM), ce samedi à Grand-Sault. Une étape cruciale pour commencer à bâtir une équipe à son image.

« Il était là l’année passée. Il a pu voir les choix qu’on a faits. Il connaît déjà les nouveaux joueurs qui vont se présenter au camp d’entraînement. Il va pouvoir faire une équipe à son image et à celle du Blizzard », affirme André Lebel.

« L’organisation voulait avoir un entraîneur à la table samedi. C’était important que je sois là. C’était important que je crée mon réseau et que je prenne contact avec les entraîneurs des autres équipes », a ajouté Ward.