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Feminicide à Saint-Omer : Un divorce au cœur du drame ?

Publié le 6 mai 2022 à 09:29, modifié le 7 mai 2022 à 07:04

Par: Patrick Giguère

Un homme aurait tué sa conjointe des 43 dernières années, jeudi soir, à Carleton-sur-Mer, avant de s’enlever la vie. La Sûreté du Québec poursuit son enquête sur le terrain. Selon le voisinage, le couple vivait des moments difficiles.

 

C’est vers 21h30 que les services d’urgence sont appelés à intervenir dans une résidence de la route de Saint-Louis. Sur place,  les premiers répondants  découvrent les corps de Jean-Guy Godbout, 65 ans, et de Monique Landry, 58 ans.

Selon des proches des victimes, la femme aurait été poignardée par son conjoint des 43 dernières années. Malgré ses blessures, elle aurait réussi à alerter les secours avant de perdre connaissance. Pendant ce temps, son conjoint s’est, par la suite, rendu dans son atelier pour s’enlever la vie.

« Jamais, j’aurais pensé que ça allait se rendre là (…) J’ai jamais entendu parlé de rien. À part, supposément, qu’il allait voir un avocat. Il ne trouvait pas ça correct» , affirme Ghislain Bujold, le cousin de Jean-Guy.  Les deux homme se sont vus pour la dernière le jour du drame. «Il  allait pas bien. Il disait qu’il n’avait pas de place où aller rester. (…) C’est malheureux que ça se soit passé comme ça. Ce n’est pas une belle fin de vie», poursuit le proche.

Il s’agit d’un féminicide qui s’ajoute déjà à la longue liste des dernières années. Les organismes d’aide rappellent qu’il est important de consulter avant d’être au bout du rouleau.

« La responsabilité n’est pas juste sur les femmes. Souvent les proches doutent d’une situation, des amis, des collègues de travail. Il ne surtout pas se gêner», mentionne Manon Monastesse, directrice générale,  Fédération des maisons d’hébergement pour femmes.

«On peut se sentir humilier de demander de l’aide, mais il faut pas se gêner. Il faut demander de l’aide. (…)Nos listes d’attente sont très courtes dans les situations d’urgence. On est là, appelez-nous»,  insiste Jean-Jacques Élie, directeur général de Convergence, un organisme communautaire dont la mission est dédiée à l’aide aux hommes de la péninsule Gaspésienne.

Le Service des enquêtes des crimes contre la personne et un technicien en identité judiciaire sont sur les lieux afin de faire la lumière sur cet événement qui ne laisse personne indifférent.

BESOIN D’AIDE?

Si vous êtes victime de violence conjugale, vous pouvez composer le 1-800-363-9010 pour une assistance immédiate. La ligne téléphonique de SOS violence conjugale est entièrement confidentielle et accessible 24 heures sur 24.            

 

                                                                                                                                                            -Avec les informations de Louis-Philippe Morin.