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Meurtre de Violaine Gagnon : L’évaluation du risque de récidive de l’accusé est connue

Publié le 18 mai 2022 à 15:59, modifié le 18 mai 2022 à 16:07

Par: Jérôme Gagnon

Photo 2019

La Cour Supérieure du Québec a tranché dans le dossier de Jean-Philippe Blais. L’individu ne constitue pas un haut risque de récidive pour la société. Il avait été reconnu non criminellement responsable pour troubles mentaux du meurtre de sa mère Violaine Gagnon.

L’accusé évite d’être détenu dans un hôpital dans des conditions strictes et restrictives. Jean-Phillipe Blais aurait pu y sortir uniquement pour des raisons médicales ou pour les besoins de son traitement, escorté d’une personne. Dans son jugement rendu le 5 mai dernier, le juge Raymond J. Pronovost s’appuie entre autres sur l’avis des experts cliniques ayant analysé l’individu

Deux d’entre eux ainsi que le médecin traitant est d’opinion que la déclaration à haut risque pourrait nuire au comportement futur de Jean-Phillipe Blais. Malgré le jugement, l’homme demeure détenu à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec et le demeura en raison de son état clinique à moins d’un changement.

« Il est vrai que les actes commis par l’accusé sont graves, d’une cruauté indescriptible. Mais, tenant compte de ses antécédents, on ne peut déclarer qu’il est dans la catégorie des accusés les plus dangereux pour lesquels cet article a été ajouté », peut-on entre autres lire dans le jugement rendu par le juge Pronovost.

Le Baie-Saint-Paulois a enlevé la vie de sa mère dans un épisode de psychose en août 2019. Selon ce que rapporte le rapport du coroner, la femme a été tuée à coups de poêlon et de couteau. La victime présentait plusieurs plaies au visage et au cou.