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Meurtre de sa mère : Les plaidoiries sur son potentiel de récidive sont débutés

Publié le 11 janvier 2022 à 16:25, modifié le 11 janvier 2022 à 16:28

Par: Jérôme Gagnon

Jean-Philippe Blais a été déclaré lundi non criminellement responsable du meurtre au deuxième degré de sa mère Violaine Gagnon. Les parties évaluent jusqu’au 13 janvier si Jean-Philippe Blais est un accusé à haut risque de récidives ou non. CIMT TVA a suivi la deuxième journée de plaidoiries.

Jean-Philippe Blais a tué à coups de couteau et de poêle de cuisine sa mère à l’été 2019. L’homme avait cessé de prendre sa médication et était dans un état d’intoxication. L’individu se trouve depuis octobre 2019 à l’Institut universitaire de santé mentale de Québec. Le Dr Sébastien Proulx l’évalue depuis ce moment et ce dernier a témoigné mardi en cour.

M. Blais a été diagnostiqué comme schizophrène réfractaire. Ainsi, ils présentent des symptômes psychotiques persistants en dépit d’un traitement. Selon le Dr. Sébastien Proulx, son client, a progressé depuis 2019. Il mentionne que Jean-Philippe Blais a cessé de consommer et demeure médicamenté.

Le psychiatre recommande à la cour de ne pas le placer comme accusé à haut risque puisqu’il pourrait se démotiver et retomber dans la consommation.

L’expert suggère plutôt d’exiger que l’accusé travaille ou étudie afin d’encourager sa progression. La Dr. Marie-Frédérique Allard, psychiatre ayant évalué le délinquant, a également pris la parole mardi. Elle soutient les propos de son confrère. Le risque de récidive est moyen.

D’ailleurs, Après deux ans étant hospitalités et médicamenté, Blais a toujours des idées paranoïaque. Selon les deux professionnels interrogés mardi, l’homme doit demeurer encore à l’Institut de santé mentale. Tout dépendant de son statut et de sa progression, certaines libertés très restreintes pourraient lui être accordées à l’extérieur dans la prochaine année. Or, ll devra être fortement encadré selon les experts.

Notons que les plaidoiries doivent continuer jusqu’au 13 janvier. Une décision sera prise par la suite par le juge Raymond W. Pronovost concernant son risque de récidives.