Les policiers continuent de recueillir des éléments de preuve. Le laboratoire de science judiciaire et de médecine légale devrait fouiller encore demain, toujours pour retrouver des preuves, des restes humains, des éléments, des indices qui pourraient aider le DPCP à déposer des accusations.

Les restes humains retrouvés au centre d’enfouissement technique de Cacouna appartiennent bel et bien à Pierre Bélisle. La Sûreté du Québec peut maintenant le confirmer, après que le Bureau du coroner et que le laboratoire de science judiciaire et de médecine légale ait analysé les éléments recueillis lors des fouilles. La mort de l’homme de 74 ans ébranle à Trois-Pistoles, la ville où il a longtemps vécu.

L’identité de la victime est maintenant confirmée, mais bien d’autres étapes restent à franchir. La mairesse de Cacouna demande encore aux citoyens qui ont besoin de ventiler, de le faire. Des plages horaires pour consulter des travailleurs sociaux pourraient être ajoutées la semaine prochaine.

« Julie Boucher et moi on doit parler lundi pour faire le point parce que cette après-midi, y’a du monde qui sentent le besoin de venir », expliquait la mairesse Suzanne Réhaume.

Est-ce que d’autres accusations seront portées contre Steve Chassé? Lorsque l’ensemble des expertises et informations seront colligées par la SQ, le dossier sera soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales. Une évaluation en aptitude pourrait être demandée par la Défense.

«Est-ce que la personne comprend qu’elle est accusée, est-ce qu’elle comprend le rôle du juge, de l’avocat de la défense, de la poursuite est-ce qu’elle est capable de donner un mandat et subir son procès », de dire Me Francis Paradis, avocat criminaliste.

Selon nos informations, l’accusé a des antécédents psychiatriques. Le débat sur la responsabilité criminelle risque de retenir l’attention dans un éventuel procès.

«C’est-à-dire, au moment de commettre les gestes qui lui sont reprochés, s’ils ont été commis, est-ce que cette personne-là avait toute sa tête, de faire en sorte de savoir si elle fait la différence entre le bien et le mal, c’est-à-dire, si cette personne-là avait toute sa tête », a-t-il complété.

L’homme de 40 ans, qui fait face à 3 chefs d’accusation, reviendra devant le juge le 30 octobre.