Il s’agit d’un document d’une centaine de pages où l’on évoque uniquement la possibilité d’implanter un pavillon de médecine décentralisé à Rimouski. Aujourd’hui, les élus sont plus que déçus et demandent maintenant une nouvelle étude, qui va considérer l’option de La Pocatière. Rappelons que celle qui a étudié uniquement l’option rimouskoise a été financée par Québec à la hauteur de plus de 600 000 dollars.

« La pelle mécanique n’est pas encore rendue, donc je pense qu’on a encore une possibilité d’au moins faire l’évaluation avant de de dépenser et de mettre un chèque en blanc », croit le maire de La Pocatière, Vincent Bérubé.

Le pavillon qui sera construit à Rimouski coutera 100 millions de dollars. Le maire pocatois s’explique mal comment le gouvernement peut accepter de financer un aussi gros projet, sans qu’on ait fait une évaluation plus complète des possibilités. On salue l’objectif d’offrir cette formation en région. L’étude le confirme, il y a un manque criant de vétérinaires dans l’Est-du-Québec. Mais la démarche n’a pas été sérieuse selon Vincent Bérubé.

« Un montant aussi important que 600 000 dollars, on aurait pu s’attendre à ce que beaucoup de scénarios soient envisagés. Au gouvernement, on fait des analyses rigoureuses, on ne fait pas de chèque en blanc. Je suis obligé de dire que sur cet enjeu-là, c’est questionnable », dit-il.

Le maire rappelle qu’une pétition peut toujours être signée par les citoyens pour que Québec considère La Pocatière.

Rappelons que le gouvernement a déjà officiellement annoncé que la faculté sera bel et bien implantée à Rimouski. Les élus espèrent donc un changement de cap radical.