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Médecine vétérinaire : Communo-Vet reçoit de nombreux appels

Publié le 2 octobre 2023 à 17:16, modifié le 2 octobre 2023 à 17:19

Par: CIMTCHAU

Avec la pénurie de vétérinaires, pas toujours facile d’obtenir un rendez-vous dans une clinique pour son animal de compagnie. Dans les régions du Kamouraska et de Rivière-du-Loup, l’organisme Communo-Vet fait la différence depuis le mois d’août.

Lili le chien a obtenu son vaccin dans le confort de son foyer. Avec la pénurie de vétérinaires, sa propriétaire aurait normalement été obligée de faire la route jusqu’à Québec pour obtenir un rendez-vous.

« Quand on a adopté Lili, c’était comme un coup de cœur, donc on avait pas prévu de vétérinaire », explique la propriétaire canine, Édith.

« Les gens sont vraiment contents de nous avoir chez eux. Il y a plusieurs personnes qui nous offrent des cafés », affirme à son tour Aryane Maltais, vétérinaire pour Communo-Vet.

L’organisme Communo-Vet reçoit de nombreux appels depuis un mois et demi.

« J’ai appelé à 17 heures le soir, à 9 heures le lendemain, j’avais déjà des réponses, j’avais déjà son rendez-vous quelques jours plus tard ». ajoute la propriétaire de Lili.

Longue route

Selon Aryane Maltais, plein de gens s’empêchaient même d’aller voir un vétérinaire à cause de la distance, parce que leur animal n’était pas transportable.

« Il y a des familles qui ont plus qu’un animal. Finalement faire un voyage chez eux pour faire la famille au complet, c’est quand même le fun pour eux. »

Les soins à domicile permettent aussi d’éviter du stress pendant le transport. C’est l’avis notamment d’Édith : « Qu’on aille le service à la maison c’est vraiment super. Les animaux ne sont pas stressés, ils sont dans leur maison. »

Question de jeu

Différentes astuces sont utilisées pour amadouer l’animal durant son examen, comme en le faisant jouer ou en lui donnant de la nourriture. Ce qui n’est pas normalement pratiqué lors de rendez-vous en clinique.

Tous les profits de l’OBNL serviront à offrir des services aux personnes à faibles revenus ou plus vulnérables.

« On est en discussion avec le CLSC, le CISSS pour voir comment on pourrait justement avoir un procédurier pour rentrer en contact avec ses gens-là », ajoute madame Maltais.

Communo-Vet pourrait éventuellement agrandir son équipe de deux vétérinaires, ou ajouter un service d’urgence. Pendant ce temps, Lili peut retourner jouer. En attendant la prochaine visite vétérinaire à domicile.