Plusieurs dizaines de personnes étaient présentes pour l’occasion. L’événement a été organisé conjointement avec le Centre-femmes du Grand-Portage. La marche s’est déroulée à l’intérieur du parc, tout en respectant les mesures sanitaires en vigueur. L’évènement s’est conclu avec une envolée de ballon afin de rendre hommage à la mère de famille. Il était possible pour les citoyens présents sur place d’aider financièrement la famille, de même que d’offrir des souvenirs. Deux boîtes se trouvaient au centre de la foule pour récolter les donations.

« Je trouvais ça important d’être ici, devant cette tragédie-là qui ne devrait jamais arriver. Des tragédies comme celle-ci, ça peut être évité. De la violence c’est criminel, ce n’est pas correct. Quand on est rendu à tuer des femmes, des enfants, de se suicider, c’est pas acceptable. Je trouve ça important comme père, comme conjoint, comme travailleur social de défendre ça et de dire que c’est assez la violence. C’est tolérance zéro. On ne devrait pas endurer ça », raconte Guylain Ouellet, un travailleur social qui est également un ami de la famille.

«  Ce qu’on pense nous c’est que tout le monde fait parti de la solution. Autant les femmes que les hommes aussi. C’est pour ça que c’était important pour nous d’être ici en support », mentionne le directeur de l’organisme Trajectoires Hommes du KRTB, Luc Laforest.

Des organismes prêts à aider

Pour Luc Laforest, il est important de demander de l’aide. Des ressources sont disponibles alors que deux organismes offrent leurs services aux hommes du Bas-Saint-Laurent. Le second est situé à Rimouski.

«  Il ne faut pas gêner de demander de l’aide, de consulter. On parle de Trajectoires Hommes, mais il y a beaucoup d’organismes qui sont là aussi, comme le CLSC qui est la porte d’entrée et qui nous réfère souvent des hommes à Trajectoires. Si vous êtes quelqu’un de l’entourage d’un homme qui ne va pas bien, c’est de l’accompagner dans ça, de lui offrir de l’aide », explique-t-il.

« C’est dur d’aller chercher de l’aide. On a de l’orgueil, on veut être fort. Ce n’est pas d’être fort de demander de l’aide, au contraire. C’est important de briser la chaîne de la violence et c’est ça être fort. Personne n’est à l’abri de ça. La vie est difficile et la souffrance d’un homme, d’une femme ça peut amener à faire des choses tragiques. Les hommes qui souffrent seuls, allez chercher de l’aide », ajoute Guylain Ouellet.

Une collecte de fonds a aussi été lancée la semaine dernière par une grande amie de la victime, avec l’objectif d’aider financièrement la famille et les proches. Andréane Ouellet avait cinq enfants. Plus de 22 000 $ ont été amassés jusqu’à présent. Le lien de la campagne est disponible ici.