Alexandre Henry est détenteur de plusieurs records québécois en marche athlétique, un sport dérivé de l’athlétisme… en bon français, de la marche rapide.

«À toutes les 100 ou 200 mètres, ça dépend des compétitions, il y a des juges qui vont s’assurer qu’on respecte deux règlements de la marche, soit de garder un pied en contact avec le sol, sinon on lève, donc on court.»

L’autre règlement fait partie de la démarche élégante de ces athlètes.

«Dès que le pied touche le sol à l’avant, il faut que le genou soit barré, et c’est ça qui donne le look caractéristique des marcheurs athlétiques avec le déhanchement et tout ça que tout le monde nous envie!»

Le résident de Baie-Saint-Paul a marché 5 km en moins de 24 minutes, pour détenir le meilleur temps québécois chez les 40-45 ans. Il ne croyait pas que ce sport était aussi dur.

«Je me disais ça va être facile juste 5 kilomètres et le lendemain c’était comme si un rouleau compresseur m’était passez sur le corps, les épaules travaillent forts, les abdos, le fessier, les ischio jambier, je me suis qu’est-ce ça!»

La bonne vieille marche peut devenir une belle activité pour tout le monde.

«faut se donner la peine de l’essayer, c’est surprenant, se dire marcher ce n’est pas si essoufflant mais quand on si met, on commence à accélérer graduellement sa vitesse donc ça peut devenir vraiment un beau sport cardio.»

Une forme de thérapie sportive.

«il y a vraiment plein de choses à penser, c’est comme une méditation la marche.»