Marathon Baie-des-Chaleurs : Courir donne chaud malgré le froid et la pluie
Publié le 6 juin 2022 à 15:48, modifié le 6 juin 2022 à 16:34
Par: Félix Côté
La neuvième édition du Marathon Baie-des-Chaleurs a finalement pu avoir lieu en fin de semaine, après deux années pandémiques. Samedi, un volet plus familial a permis à des centaines de jeunes de bouger. Dimanche, par contre, se donnait le départ des courses plus longues.
Malgré les 7 degrés, seulement, affichés au thermomètre. Les gens étaient très enthousiastes dimanche. Des centaines de coureurs se prépareraient à entamer des courses de différentes distances. Tous étaient motivés et s’encourageaient.
« Je suis vraiment prête, ça fait trois ans qu’on se pratique là-dessus. Trois ans à cause du Covid. Fait que on le fait le marathon. Un plein marathon », lance une coureuse avant le départ.
Après deux ans de pandémie, l’organisation et les participants étaient heureux et prêts à entamer des trajets de 1 à 42 kilomètres.
« C’est un détail la température! On est ensemble, on a du fun, on s’en fout! »
« Ce n’est pas une excuse la température. »
« Il n’y a pas d’excuse, no excuse ! »
L’équipe de Bouge pour que ça bouge organisait l’évènement. L’an dernier, la rencontre sportive avait eu lieu en virtuel. En revenant en présentiel, le marathon devait se préparer… Heureusement, on a pu compter sur une troupe de courageux bénévoles.
« On a une super organisation, l’équipe de Bouge pour que ça bouge est là pour appuyer le marathon de la Baie-des-Chaleurs. Donc on a une équipe très solide, un organisme bien connu dans la région », explique la coordonatrice du marathon Baie-des-Chaleurs, Luce Plourde.
Plusieurs coureurs racontent cependant que le vent n’a pas aidé les marathoniens. Certains avaient de la difficulté à bouger les doigts.
« Il y a la température qu’on n’a pas de contrôle, mais on est habitué. À Carleton-sur-Mer, ça fait neuf ans, c’est la neuvième édition, puis on a eu peut-être trois éditions avec du soleil. Donc on est habitué de fonctionner dans la pluie, dans le vent. C’est notre terrain de jeu, c’est chez nous », fait remarquer Mme Plourde.
L’ensemble de l’évènement est décrit comme un succès par l’organisation.
« Post-pandémie, c’est quand même bien, on avait un objectif plus élevé on pensait recevoir 1500. Dans les bonnes années on avait presque 2000 participants, là ça fait 2 ans, pandémie, la neige comme je l’ai expliqué, beaucoup de blessures aussi dans les dernières années. Les gens, la motivation, c’est difficile repartir quand on n’a pas sorti de chez nous, donc c’est plus difficile à repartir la machine comme on dit », explique-t-elle.
Pour couronner ce succès, c’est le marathonien Philippe L’Italien, originaire de Carleton-sur-Mer, qui a été le premier à franchir la ligne d’arrivée en trois heures et cinq minutes.