Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Manque de préposés en CHSLD : une rencontre d’urgence demandée avec le ministre de la Santé

Publié le 27 mai 2022 à 16:43, modifié le 27 mai 2022 à 16:43

Par: David-Alexandre Vincent

Le syndicat des travailleurs de la santé du Bas-Saint-Laurent demande une rencontre d’urgence avec le ministre de la Santé. Les discussions sont difficiles avec le CISSS, concernant les horaires des préposés aux bénéficiaires dans les CHSLD. Une situation qui aggraverait le manque de main-d’œuvre.

C’est ce qui pousse le syndicat à demander des changements d’horaire. Le dossier se retrouve maintenant en arbitrage.

Le ministère a annoncé en décembre 2020 une entente pour offrir plusieurs postes à temps plein à ces préposés. Les emplois ont été créés, mais les horaires seraient décousus, selon le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

Des  employés ont des quarts de travail instables, variables et à plusieurs endroits différents. Résultats : certains choisissent de quitter. Des départs qui peuvent faire mal quand le recrutement est déjà difficile.

«Ils se promènent comme des bouche-trous et ils se promènent d’un endroit à un autre et d’un étage à un autre ce qui est inacceptable.  Comme les gens ne se sentent pas respectés, comme les gens sont difficilement capables de concilier la vie travail-famille, ils quittent », explique Sylvain Lirette, conseiller syndical au SCFP.

Le syndicat ajoute que ça pose problème pour les patients aussi. Des gens vulnérables reçoivent des soins par des employés différents très fréquemment.  La mise en place de postes à temps plein s’est faite dans d’autres régions du Québec et ça s’est bien déroulé, affirme le syndicat. Mais ce n’est pas le cas au Bas-Saint-Laurent, d’après le SCFP. C’est pourquoi une rencontre est demandé avec le ministre de la Santé, Christian Dubé.

« Il a des supers beaux projets, enfin les personnes âgées et les CHSLD sont sur le dessus de la pile dans les priorités gouvernementales. On veut que le ministère de la Santé et des Services sociaux devienne un employeur de choix. Ça ne fonctionnera pas au Bas-Saint-Laurent avec l’équipe en place actuellement, avec la philosophie qui est en place », croit Sylvain Lirette.

Quant à lui, le CISSS du Bas-Saint-Laurent n’émettra pas de commentaires suite à cette sortie du syndicat. Le processus d’arbitrage doit se tenir en novembre.