Maltraitance: Plaidoiries des avocats dans le dossier de Rémy Bernier
Publié le 3 mai 2018 à 13:48, modifié le 3 mai 2018 à 14:18
Par: CIMTCHAU

Au palais de justice de La Malbaie, dans le dossier de maltraitance, Rémy Bernier était de retour pour les plaidoiries des avocats. L’homme de 50 ans fait face à onze chefs d’accusations entre autres pour voies de fait simples et armés. Il aurait fait neuf victimes entre 2013 et 2015.
Avant tout, la procureure de la Couronne, Me Mélanie Dufour, a terminé son contre-interrogatoire, comme elle n’avait pas eu le temps de le faire lors de la dernier séance, le 6 avril dernier. Elle est revenue sur les rapports d’incidents et d’accidents que Rémy Bernier devaient remplir à chaque fois que survenait un événement avec l’un de ses résidents. Par exemple, dès qu’une blessure apparaissait sur le corps d’un résident, il fallait que ce soit écrit. Elle a tenté de miner la crédibilité de l’accusé en ciblant des événements où les rapports n’avaient pas été faits.
En réouverture du contre-interrogatoire par la Défense, l’avocat de l’accusé, Me Gervais Labrecque, a ramené à la barre des témoins Jean Coutu, comme de nouvelles informations lui ont été divulguées vendredi dernier. Jean Coutu, également impliqué dans cette histoire de maltraitance, avait plaidé coupable en juin 2016. Il avait écopé de 30 mois de prison, où 19 mois en détention préventive avaient été soustrais de sa peine.
Alors que Jean Coutu était en détention, il aurait dit à un co-détenu qu’il avait témoigné contre Rémy Bernier, son ancien patron, pour se sauver la peau des fesses. Phrase que Jean Coutu a nié à la barre des témoins. Il a affirmé qu’il avait accepté de témoigner contre Rémy Bernier pour se sentir mieux, éviter que la situation ne se reproduise, pour montrer qu’il n’était pas le seul à avoir causé du tord, et non pas pour alléger sa peine.
Les plaidoiries ont débuté à 14 heures.
Le procès de Rémy Bernier avait débuté à la fin du mois de janvier, où il avait été dit que le propriétaire des centres avait utilisé des oreillers sur le visage de ses patients.