« On n’a pas le choix de sortir de la boîte présentement », dit le maire de La Malbaie,  Michel Couturier.

L’expression, sortir en dehors de la boîte était sur toutes les lèvres ce mardi à Baie-Saint-Paul. Les représentants du CIUSSS, de la Société d’habitation du Québec, et des municipalités concernées se frottent les mains de cette première expérience dans Charlevoix.

« Écoute, je pense que c’est une réussite parce qu’en un temps record on a réussi à installer ces deux unités modulaires sur un terrain », indique la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau.

D’une dimension de 12 par 2,5 mètres, ces deux maisons modulaires peuvent accueillir de 1 à 4 personnes durant une période de 2 jours à 6 mois. Elles hébergent depuis peu des travailleurs venus porter main forte dans le réseau de la santé. Pour ses deux « lofts », installés à Baie-Saint-Paul et La Malbaie, Québec investit 400 000 $.

« Et on a un budget de 5 M$ pour répéter l’expérience ailleurs ici ou ailleurs pour nos travailleurs de la santé », poursuit la ministre.

Les maires Couturier et Pilote tendent la main pour répéter l’expérience.

« Pour répéter l’expérience ou encore d’y aller avec des mini-maisons. C’est clair que ce n’est pas la première habitation atypique sur le territoire de Baie-Saint-Paul », estime le maire de Baie-Saint-Paul, Michael Pilote.

« Il y a une grande demande partout sur le territoire. Les élus, nous avons quand même une préoccupation importante et je pense qu’il ne faut pas que ce soit les très bien nantis qui puissent s’installer chez nous. Il faut que ce soit des travailleurs et des familles », croit Michel Couturier.

D’ailleurs, la Ville de Baie-Saint-Paul tente par tous les moyens de reloger des sinistrés. Un appel à la population a été lancé aux citoyens pour trouver des hébergements. L’ajout de maisons modulaires est l’une des options envisagées.

« On travaille vraiment en collaboration avec le maire Pilote. Nos équipes se parlent souvent pour trouver une solution temporaire comme celle-là et d’autres solutions plus permanentes. Il faut aussi construire un logement plus traditionnel », indique Mme Duranceau.

Aucune annonce n’est pour le moment prévue par le ministère.