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Madawaska: une étude pour mieux prédire l’évolution de la fonte des neiges

Publié le 11 mars 2021 à 15:57, modifié le 11 mars 2021 à 16:00

Par: CIMTCHAU

Le Madawaska est actuellement le site d’une recherche sur les précipitations de neige qui pourrait permettre de mieux se préparer face aux impacts de la crue printanière et aux inondations potentielles. L’étude se greffe à un projet pancanadien.

Le Madawaska est reconnue comme étant une région où il y a habituellement de fortes précipitations de neige en hiver. Pour les fins de l’étude, des équipements spécialisés ont été installés pour la cueillette des données sur le territoire.

«On a plusieurs systèmes qui nous permettent de documenter la quantité de précipitations spatialement dans la région». a dit la professeure-chercheure de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Julie Thériault.

L’étude se déroule durant une période propice en scénarios de toutes sortes à l’approche de la fonte des neiges.

On le voit pendant l’hiver; il y a des épisodes de neige, de pluie, de pluie verglaçante; tous ces types de précipitations influencent le niveau au sol et ce qui peut se passer au printemps», a ajouté la professeure-chercheure originaire d’Edmundston.

Une dizaine de bénévoles et une dizaine d’écoles ont accepté de collaborer en recueillant à chaque matin des données à l’une des 22 stations aménagées dans la région.

«Faire cela pendant une soixantaine de jours de suite, à tous les jours, à chaque matin, sept jours par semaine; ça peut être exigeant; le problème des inondations, ça nous concerne tous, je n’ai pas hésité à embarquer», a mentionné Gaston Thériault, un bénévole.

L’étude s’étalera sur trois ans. Après la cueillette des données, on procédera à leur analyse pour en arriver aux résultats et conclusions par la suite.

«Quand on sait à une certaine date qu’il y a un certain tapis neigeux et une équivalence en eau d’un certain montant, on sait que le risque est plus élevé;  mais on veut voir des données si c’est réel ce qu’on pense», a expliqué le responsable des mesures d’urgence à la Ville d’Edmundston, Jacques Doiron.

Cette étude au Nord-Ouest fait partie d’un projet de recherche pancanadien afin d’avoir un point de vue de ce qui se passe en Atlantique.

«Une des régions qui manquaient dans l’étude de Global Water Global Futures est l’est du Canada et en particulier le fleuve Saint-Jean», a poursuivi la professeure au Département des sciences de la terre et l’atmosphère à l’UQAM.

Entretemps, la période de surveillance printanière a débuté cette semaine au Nouveau-Brunswick.