Le rayonnement du cinéaste gaspésien Tommy Ferlatte se poursuit à l’étranger alors qu’une importante distinction lui a été décernée lors de la dernière remise de prix des Emerging Media Award. En effet, son plus récent film, réalisé avec un budget de 350 000$, s’est illustré en remportant les honneurs dans la catégorie « Vidéo / images en mouvement ». Pour celui dont le travail a été projeté sur plus de 75 écrans à travers le Québec depuis sa sortie en salle l’an dernier, cette reconnaissance, la 6e qu’il reçoit en 12 mois pour ce ciné-conférence, confirme que son équipe et lui ont réussi, grâce à leur créativité, à se démarquer des gros joueurs de l’industrie.

« C’est vraiment une reconnaissance. C’est de voir un peu les professionnels du milieu; les gens qui sont là depuis plus longtemps et qui sont capables de regarder…Déjà, de porter attention aux travaux que l’on soumet et, qu’en bout de ligne, ils nous disent : « Écoutez, c’est vraiment quelque chose de très bien. Vous remportez un « leader Award ». Donc, ce n’est pas rien…Comment dire, ça vient nous chercher quand même. Tu sais, je veux dire que ça vient nous chercher en émotion. C’est une belle tape dans le dos » explique, avec fierté, le récipiendaire de ce trophée.

Un honneur qui confirme son talent et qui le pousse également à se dépasser. Quant à son nouvel effort cinématographique, assurément que l’originalité de celle-ci va éveiller la curiosité de plusieurs; à commencer par celle du public. Après nous avoir fait découvrir les splendeurs de l’Islande et plus de 160 lieux d’exception de sa région natale, voilà qu’il transposera, en images, la qualité de vie des résidents de la Norvège et du Danemark. Un projet ambitieux qu’il entrevoit différemment de ses réalisations antérieures puisqu’il souhaite offrir une nouvelle proposition aux cinéphiles. Et, si tout se déroule selon l’échéancier prévu, les tournages devraient s’amorcer en juin.

« Je veux vraiment l’amener d’une offre façon de ce que j’ai déjà fait. Ça ne me tente pas de refaire une recette. Je veux vraiment quelque chose d’original et ces deux pays-là se retrouvent toujours au sommet du palmarès pour leur qualité de vie. En fin de compte, les pays où il fait bon vivre, cibole, ils arrivent toujours premiers; ils sont toujours dans le top. Moi, je veux comprendre pourquoi, mais là, je vais partir avec mon caméraman, à deux caméras, et ça c’est un défi. Ce sont des territoire peu connus, parfois un peu hostiles aussi ». explique, pour conclure, le prolifique cinéaste qui compte plus de 1 000 projets multimédia à son actif.