La troupe de Brendon Baribeau a subi deux défaites en fusillade en moins de 24 heures face aux Élites de Jonquière. Vendredi soir, les Louperivois se sont inclinés 4 à 3. Le lendemain, les Albatros ont pris l’avance tôt en première période. Les Élites ont égalisé en fin de troisième avant de l’emporter en tir de barrage. Après huit rencontres, la troupe de Brendon Baribeau a enregistré seulement deux victoires.

Le début de saison des Oiseaux n’est pas celui espéré, mais on y tire du positif.

« En général, c’est assez positif. On est capable de jouer contre n’importe qui, n’importe quand. On travaille fort, on est physique, on joue en unité de cinq tout le temps. Les parties où on a eues du succès ou des bons matchs, même si le résultat n’était pas là, c’est quand on jouait en unité de cinq. Il y avait de la vie sur le banc, il y avait du leadership. On doit mettre ça de l’avant », affirme l’entraîneur-chef des Albatros, Brendon Baribeau.

L’entraîneur-chef est catégorique. La discipline est le talon d’Achille de la troupe louperivoise. En huit parties jouées, les Albatros figurent au deuxième rang des équipes les plus punies du circuit Lévesque avec 114 minutes et cela a même coûté le match aux Albatros vendredi soir.

« Ça été le tournant du match. On avait le contrôle de ce match-là. On est revenu dans les mauvaises habitudes, l’indiscipline », poursuit l’entraîneur.

La récolte offensive va tout de même bon train. 16 des 18 joueurs ont été en mesure de s’inscrire plus d’une fois à la fiche de pointage. Le Collège Notre-Dame compte 25 buts pour, tout juste derrière les meneurs dans cette catégorie.

« C’est important que les quatre lignes soient capables. Que ce soit en désavantage à cinq, contre cinq, en avantage numérique. C’est sûr qu’éventuellement, moins que tu en donnes, moins tu travailles, moins tu vas en avoir », ajoute Brendon Baribeau.

Et cette production débute dans la chambre.

« Pour vrai, j’ai rarement vu une aussi belle chimie de même. Avec les gars, on s’entend super bien. Il n’y a pas de groupe, pas de petit gang. C’est tout le monde ensemble. Ça se parle. On dirait qu’on est fier d’être ensemble, honnêtement », déclare le défenseur, Gabriel Anctil.

« Je pense qu’on a vraiment de bons vétérans. Ils savent montrer l’exemple aux plus jeunes, c’est sûr qu’on a un groupe soudé. Je n’ai pas peur pour la suite de la saison », mentionne l’attaquant, Charles-Étienne Boulet.

Il s’agit également de la première année en titre d’entraîneur-chef pour Brendon Baribeau, qui adore son expérience jusqu’à présent.

« C’est beaucoup de travail avec le poste de directeur général aussi. Mais j’adore ça. Je ne change pas la personne que je suis, je ne change pas mon style de coaching. C’est ce qui m’a emmené là. J’aime ça et je suis chanceux. J’ai un bon groupe de joueurs cette année », affirme ce dernier.

Et les yeux sont maintenant rivés vers la victoire.

« Je veux qu’on gagne, je veux qu’on soit une équipe gagnante », déclare Gabriel Anctil.

« Ce qui m’importe le plus vraiment, c’est l’équipe. Je pense qu’on est capable d’avoir une meilleure équipe », conclut Charles-Étienne Boulet.