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L’UPA demande plus d’aide pour les agriculteurs

Publié le 24 novembre 2022 à 18:29, modifié le 24 novembre 2022 à 18:29

Par: Emie Charpentier

La Fédération de l’Union des Producteurs Agricole du Bas-Saint-Laurent demande plus de soutien de la part du gouvernement. De nombreux enjeux mènent la vie dure aux entreprises agricoles et l’UPA veut aider les aider.

L’augmentation considérable des couts des intrants, qui ont doublé dans la dernière année, est un enjeu de taille pour les agriculteurs.

« On a de plus en plus d’entreprises agricoles qui font de la transformation et la faut être capable de donner des outils parce que présentement avec l’inflation, la hausse des taux d’intérêt ça a des impacts sur les entreprises qui ont des taux d’endettement. », explique Martin Caron, président général de l’UPA.

Lors de l’assemblée générale annuelle, hier à Rivière-du-Loup, les membres de l’UPA  ont rappelé que la hausse des couts de l’essence et la baisse des prix d’exportation au Québec ont des impacts pour les producteurs de la région.

« Le diesel. L’an passé on payait à peu près un dollars et quelques sous. Là on est rendu à deux dollars et cinquante le litre. Donc c’est des choses comme ça. »

La relève agricole pose aussi bien des problèmes, puisqu’actuellement, l’âge moyen des producteurs agricoles au Québec est de 52 ans. Les entreprises doivent faire davantage appel aux travailleurs étrangers, tout en trouvant des incitatifs afin que les jeunes agriculteurs restent en région.

« On a des producteurs de bovins assez gros qui ont besoin de travailleurs et qui ne les ont pas eus. Puis bien souvent c’est toi même qui compenses pour la personne que tu n’as pas. », souligne Gilbert Marquis, président, Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.

De plus, l’engouement pour l’achat local est en augmentation. Selon l’UPA, c’est 77% de l’accès aux produits alimentaires qui passe par les grandes chaines d’épiceries.

« Depuis la pandémie les gens sont venus à dire hey écoute on a des produits près de chez nous donc on en veut. Comment qu’on peut faire atterrir davantage nos produits locaux des producteurs dans nos épiceries. », indique Martin Caron.

La fermeture récente d’un programme, qui avait pour but d’aider la relève entrepreneuriale et les entreprises de petite taille, n’a pas aidé les agriculteurs afin obtenir davantage de fonds. L’UPA demande une enveloppe budgétaire supplémentaire.

« Bien je pense qu’il va falloir avoir des programmes adaptés pis de l’argent neuve dans les poches de nos producteurs pour pouvoir passer l’année 2023. », souligne Gilbert Marquis.

La dette du secteur agricole au Québec s’élève actuellement à 25 milliards de dollars.