L’opposition réagit au départ de Marie-Eve Proulx
Publié le 23 août 2022 à 17:09, modifié le 23 août 2022 à 19:35
Par: CIMTCHAU
Suite à l’annonce du départ de Marie-Eve Proulx, ces adversaires pointent du doigt la Coalition Avenir Québec. Ils jugent que le parti aurait dû agir devant les allégations d’harcèlement qui s’accumulaient.
Une annonce qui a suscité bien des réactions, mais qui n’était pas inattendue. La CAQ est maintenant pointée du doigt par l’opposition pour son inaction. « Honnêtement que le premier ministre et que le bureau du premier ministre n’ait pas vu ça, c’est qu’il a accepté l’inacceptable pendant 2 ans et demi. » déplore la porte-parole du PLQ, Isabelle Melançon.
Selon le candidat solidaire, Guillaume Dufour, il était temps que cette annonce soit faite et que Côte-du-Sud passe à autre chose. Quant à lui, le candidat péquiste, Michel Forget, estime que c’était inévitable. « Bien on le voyait venir on ne savait pas quand ça allait arriver, mais je pense que c’était inévitable tôt ou tard. Il y avait trop de choses, de zones grises. » explique t-il.
C’est un rebrassement des cartes dans le comté, alors que la députée sortante ne fait plus partie de la course. « C’est sûr que la dynamique tout d’un coup s’ouvre un peu, donc qu’on l’aime qu’on l’aime pas, Mme Proulx a été là pendant quatre ans, donc elle pouvait probablement, dans un débat, dans des rencontres, être assez rapide pour sortir des éléments de contenu et donc ça veut dire que ça l’ouvre une porte pour les adversaires des autres partis. » explique l’analyste politique Dominic Vallières.
Marie-Eve Proulx en était bien consciente, cette saga était devenue une vraie distraction pour son parti, mais l’esprit des électeurs reste marqué par les détails qui continuent de sortir, comme l’annonce des 25 employés qui ont quitté son bureau depuis son arrivée.
« Les vagues que ça fait dans Côte-du-Sud ça va être un peu plus long avant qu’on revienne à une mer lisse et calme alors qu’au niveau national à moins qu’il y ait de nouveaux éléments qui sortent probablement que dès aujourd’hui ou dès demain on en parlera plus. » ajoute t-il.
François Legault ne compte pas donner un poste à Marie-Eve Proulx dans l’appareil public. Il réitère que c’est sa députée qui a pris la décision d’elle-même.