Mon topo Logements Campbellton : 65 unités en chantier avant 2025
Publié le 12 septembre 2024 à 15:25, modifié le 13 septembre 2024 à 12:47
Par: Félix Côté
La communauté régionale de Campbellton doit octroyer une cinquantaine de permis pour des logements si elle veut obtenir du financement fédéral cette année. Ottawa a offert une enveloppe de 4,5 M$ en avril dernier pour financer la mise en chantier 195 logements sur 3 ans dans le secteur.
Une quinzaine de logements sont en cours de construction et pour obtenir la subvention du fédéral, ce sont des permis pour 65 unités par année qui doivent être délivrés aux promoteurs. Le maire Jean-Guy Lévesque est, malgré tout, sûr d’atteindre l’objectif.
« Il y a énormément de discussions qui se font à l’heure actuelle avec des promoteurs. Avoir 65 unités à la fin décembre 2024, ça ne me préoccupe pas du tout. Je suis convaincu qu’on va les avoir », déclare la maire de la Communauté régionale de Campbellton, Jean-Guy Lévesque.
Les constructions incluront entre autres des logements abordables et des appartements situés près du centre-ville de Campbellton.
« La concentration du développement va se faire dans le secteur de Campbellton parce que les gens veulent venir près des services. Mais, il y a aussi des gens qui veulent être à l’extérieur. Par exemple l’an dernier, il y a quatre logements dans le secteur de McCloud qui ont été construits », précise M. Lévesque.
Selon un rapport de l’économiste Richard Saillant, le Restigouche aurait eu besoin de 200 unités de logement par année et 100 unités spécifiquement à Campbellton pour répondre à la demande et à l’arrivée de plus en plus importante d’immigrants et d’étudiants étrangers. Une réalité qui n’échappe pas au maire.
« Quand on crée un logement on ne fait pas que du marketing local, on le fait aussi à l’extérieur avec les promoteurs. De ce que j’ai observé à l’extérieur de notre région, parfois on va remplir le logement jusqu’à 40 % avec des gens de l’extérieur », raconte le maire de la Communauté régionale de Campbellton.
La majorité des logements annoncés devraient être disponibles en 2025, assure le maire. Il croit pouvoir garder le rythme de construction, considérant le dynamisme des promoteurs. Cependant le manque de main-d’œuvre est un obstacle qui se profile à l’horizon.
« Les obstacles, c’est la main-d’œuvre. C’est définitivement les bras des ouvriers, charpentiers, plombiers. Je connais au moins 3-4 promoteurs qui ont le terrain, le financement même les plans, mais il faut qu’ils trouvent des constructeurs », conclu-t-il.
