Un jeu qui a mal tourné.

« Il était à peu près 200 pieds du bord, il n’est pas allé plus loin », raconte l’un des témoins, Gérard Desgagnés.

« Il a commencé à dériver tranquillement, c’était quand même en eau calme », précise le directeur du service de sécurité incendie, Éric Dufour.

Un peu après 8h, quelques élèves de l’école secondaire Saint-Pierre se sont réunis sur ce terrain dans le but de s’amuser. L’un des résidents du secteur a vu la scène de près.

« Ils étaient 8 ou 10 à sauter d’un bord à l’autre, ils sautaient sur les glaces », mentionne l’homme situé à proximité.

Rapidement, les autorités ont été informées. La garde côtière a également été alertée, mais se trouvait trop loin. Pour s’y rendre, un canot appartenant à un citoyen, situé près des lieux, a été utilisé par le service incendie de L’Isle-aux-Coudres.

« C’était un pompier expérimenté dans la course et la promenade en canot, etc. Il travaille pour une entreprise qui fait cela, donc il était quand même bien informé et formé. Présentement, on n’est pas bien outillés pour ça, la formation n’est pas là, on n’est pas outillés pour faire ça, mais il y a ouverture dans le domaine au niveau politique pour être capable de faire avancer ces dossiers-là », explique le chef pompier.

Pour le directeur du service incendie, il s’agissait d’un risque calculé. Des actions seront entreprises pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise.

« On a parlé à la direction pour lui dire de continuer à passer le message du côté de l’école. De plus, la SQ va intervenir aussi dans ce dossier-là », dit-il.

« Il y en a qui courent, ils font de l’exercice, c’est bien correct, mais de là à partir vers le fleuve pour une aventure, on ne sait jamais comment cette aventure-là va se terminer », ajoute l’aîné.

D’ailleurs, l’Isle-aux-Coudres a failli devenir le théâtre d’un deuxième sauvetage. L’équipage du Félix-Antoine-Savard a été appelé pour ramener un membre malade d’un bateau-cargot. Cependant, l’opération, jugée trop difficile, a été menée aux Escoumins.