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L’impasse entre le syndicat des producteurs de bois de la Gaspésie et les transporteurs forestiers

Publié le 14 février 2022 à 17:34, modifié le 15 février 2022 à 09:00

Par: CIMTCHAU

Le fossé se creuse de plus en plus entre les transporteurs forestiers et le syndicat des producteurs de bois de la Gaspésie. Les négociations stagnent entre les deux parties, d’un côté comme de l’autre la demande et l’offre salariale ne s’arriment pas.

Ce que réclament les camionneurs c’est une augmentation de leurs rémunérations pour couvrir leurs coûts d’opération.

« Au départ, il faudrait peut-être dire que oui on ne s’entend pas, mais on ne règle pas et on ne négocie pas présentement », débute Marie-Louis Bourdages, Président du syndicat des producteurs de bois de la Gaspésie.

 

 

 

Sans entente depuis le 31 décembre dernier, les camionneurs forestiers réclament une augmentation de trente à quatre-vingt-onze pour cent, selon le prix des carburants et le lieu pour le transport du bois des producteurs en région. Cette demande ne comprend pas la montée du coût de réel auxquels ils doivent faire face.

« Les gens ont quand même absorbé les hausses qui sont arrivées durant les dernières années. Ça commencé avec les hausses d’assurances, les coûts d’opération ont augmenter énormément au cours des dernières années, suite à ça les gens avaient toujours un petit peu d’opérations autour de ça et ils étaient quand même capables de combler le manque à gagner avec certaines autres opérations, mais là ça ne peut plus être le cas », précise Carol Girard, Représentant de l’Est-du-Québec du secteur forestier des transporteurs de camion artisan (ANCAI).

La grille tarifaire qu’offre le Syndicat des producteurs de bois de la Gaspésie aux camionneurs forestiers tourne autour de soixante et quinze à quatre-vingts dollars l’heure. Pour ces derniers, ce n’est pas suffisant.   Pour le président du syndicat, c’est un début de négociations.

« Ce que j’aimerais c’est qu’on s’assoit à une table, puis qu’on puisse leur expliquer, car ils nous arrivent avec des chiffres qui sont garrochés puis nous ont les a puis on se dit que c’est bien bâti notre structure pour pailler. Je pense que des deux parties on ne peut pas considérer ça comme une négociation. Je pense qu’il faut se parler par ce que moi j’aimerais que ça se règle », souligne Marie-Louis Bourdages.

 

Les camionneurs demandent de majorer la tarification horaire autour de cent trente-cinq dollars de l’heure… ce qui serait plus réaliste dans le contexte actuel afin de couvrir les frais reliés au transport du bois. Un autre grief des camionneurs concerne la grille de tarification actuelle : certains taux horaires diminuent avec la distance parcourue.

« Les gens travaillent avec des taux qui datent quand même d’assez longtemps, qui datent d’un petit bout quand même avant la crise », ajoute Carol Girard.

Du côté du syndicat une entente semble envisageable.

« Le bois qui a été payé pour être fait et qu’on va perdre là , il a été et ça fait un bout que ça dure , alors on ne peut pas soutenir le bois , le bois est là et il vieillit ,on a arrêté tous ceux qui produisait du bois puis ça va emmener que ça va mettre du monde dans le trouble cette affaire-là  », termine Marie-Louis Bourdages.

Les deux parties doivent se rencontrer demain afin d’ouvrir les négociations et ainsi trouver un terrain d’entente pour une nouvelle grille tarifaire.