Lieux inesthétiques et dangereux : la liste s’allonge à Rivière-du-Nord
Publié le 25 juin 2025 à 17:05, modifié le 25 juin 2025 à 17:05
Par: Alex Delcourt
La liste des lieux inesthétiques et des bâtiments non sécuritaires dans la municipalité de Rivière-du-Nord s’allonge. Certains d’entre eux appartiennent même à la Ville.
« On en a présentement 37 qui sont sur notre liste de lieux dangereux et inesthétique. » – Joseph Lanteigne, maire de Rivière-du-Nord
La liste s’allonge et les plaintes se multiplient. Plusieurs citoyens se désolent de l’état de certains bâtiments.
« Oui, priorité. C’est sûr que si ce n’est pas… esthétique ce n’est pas si grave, mais si c’est dangereux pour nos enfants et la population, c’est mieux de tout détruire ça. » – Citoyenne de Grande-Anse
« Je pense que c’est peut-être une bonne idée parce que ces places-là peuvent être utilisées pour quelque chose d’important. » – Citoyen de Grande-Anse
Pour certains, l’enjeu n’est pas urgent, mais mérite quand même de s’y attarder.
« Pas vraiment une priorité. Du côté esthétique, ce serait bon peut-être de faire de l’aménagement ou peu importe. » – Citoyen de Grande-Anse
La Ville elle-même n’est pas épargnée de cette liste, alors qu’elle est propriétaire de l’ancien marché B. Paulin à Bertrand.
« Ce bâtiment-là est sur la liste de bâtiments, pas dangereux, mais il a une partie qui est inesthétique. On est conscient de ça. Il y a un promoteur qui est venu nous voir pour le bâtiment. C’est sûr que c’est sur la table du conseil. On doit se positionner. » – Joseph Lanteigne, maire de Rivière-du-Nord
Le maire de Rivière-du-Nord assure que les demandes sont étudiées et qu’il souhaite régler les dossiers le plus rapidement possible. En moyenne cinq dossiers sont traités chaque année.
« On s’est engagé un agent pour respecter les arrêtés. Cet agent-là va investiguer les bâtiments et nous arrivent avec un rapport. À partir de ce rapport, nous, on va cibler les priorités. » – Joseph Lanteigne, maire de Rivière-du-Nord
Sur une demi-douzaine de lieux visités mercredi, aucune pancarte ni clôture sur place n’indiquait que ces lieux pouvaient être dangereux.