C’est dans le cadre d’un programme double que l’humoriste originaire de Grand-Sault a foulé les planches des Fous Brassant. Elle était accompagnée de son collègue Colin Boudrias. Les deux artistes ont su faire passer un bon moment aux gens dans la salle.

Il faut savoir que Coco Belliveau a gradué de l’École Nationale de l’Humour en 2016. Depuis, elle multiplie les festivals et les projets. Celle qui décrit son humour comme étant « anecdotique politisé féministe » présentait, hier soir, une heure de son spectacle intitulé Laide, une sorte d’ode à la diversité corporelle.

Elle souligne : « Je pesais 260 livres avant. J’ai perdu 75 livres pour prouver que la grossophobie existe. C’est aussi lié aux blessures par rapport à la beauté, comment on s’aime, qu’on se traite ou qu’on se parle, des choses comme ça. »

Retour dans sa région

Coco Belliveau se produira à nouveau ce soir, cette fois-ci au resto-bar Le Deck à Edmundston – un retour aux sources pour la néo-brunswickoise.

D’ailleurs, ses origines acadiennes ont une certaine influence sur son style humoristique. « Sûrement en termes de bagage culturel et les référents, parce que je n’ai pas grandi avec tous les référents québécois. »

Elle rajoute : « Ça donne une saveur différente à un certain niveau. Mais je ne dirais pas nécessairement que je fais de l’humour néo-brunswickois. Je ne sais même pas ce que ça voudrait dire. Peut-être des blagues de homards? »

L’humoriste aura un été chargé, notamment avec ses participations au ComédiHa! et au Minifest.