Ces dernières semaines, rue Ouellet à Saint-Jean-De-Dieu, de 20 à 40 chats errants ont créé des désagréments dans le voisinage. Ils appartenaient à deux personnes, qui les ont laissés lorsqu’ils ont vendu leur maison à leur voisine, Nancy Rioux. «On savait quand on l’a acheté on savait qu’il y avait un problème de chats parce qu’il y avait beaucoup de senteur. Nous on l’a acheté pour la détruire puis pour enlever cette maison, car elle était insalubre aussi. C’est pour cela qu’on l’a acheté pour se faire plus de terrain et en même temps éliminer cette odeur-là » explique Nancy Rioux.

De nombreux citoyens se sont plaints d’être envahis par ces bêtes. « C’était un problème, y en a trop. La nuit, la chicane pogne la dedans, puis la fenêtre est ouverte et puis ça se met à se battre. » raconte une voisine. « Moi, je n’ai pas eu de trouble avec aucun chat, il y a juste le petit noir qui venait chez nous, il y en a qui ont voulu venir, je les ai renvoyé et ils ne sont pas revenus. » affirme un autre. « Ça couchait partout là, j’ai nettoyé tout en bas ils pissaient tout en bas, pis tout. » ajoute un autre résident.

La municipalité a capturé une dizaine de chats malades et mal en point. Ils ont été gardés pendant quelques jours, mais Saint-Jean-de-Dieu affirme que la personne qui devait venir les chercher n’est jamais venue. « Ca faisait environ dix jours qu’on avait les chats dans une minuscule cage que là non plus ce n’était pas humain de les garder là, c’est pour ça qu’il y a eu l’euthanasie. C’est arrivé une fois cette pratique là parce qu’habituellement quand on ramasse des animaux errants on est toujours capables de les replacer. » explique Marie-Ève Morin, adjointe administrative à la municipalité.

La personne en question, Diane Ouellet, œuvre pour la défense des animaux. Elle indique avoir eu un contretemps, qui l’a empêché de venir à la date prévue pour récupérer les chats. Elle avait prévenu la municipalité qu’elle les prendrait dès le lendemain, sans succès.  « Pour eux c’était hors de question, c’était l’euthanasie. Aucune deuxième chance, j’ai appelé des vétérinaires, j’ai essayé de bloquer l’euthanasie, mais c’était impossible. » confirme la bénévole pour le Refuge Un Toit pour Chats.

Les chats ont été euthanasiés le 12 juin dernier. Les défenseurs des animaux affirment qu’ils vont veiller à ce que d’autres chats ne subissent pas le même sort.