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Nouvelles

Leurre d’enfants et exhibitionnisme : Kevin St-Onge perd sa libération conditionelle

Publié le 25 novembre 2022 à 08:48, modifié le 25 novembre 2022 à 08:52

Par: Catherine Pellerin

Quelques semaines après avoir obtenu sa libération conditionnelle en septembre, Kevin St-Onge de Saint-Pascal a brisé ses conditions, en accédant de nouveau à Facebook.

Rappelons que le jeune homme a fait huit victimes de 11 à 17 ans, en leur envoyant sur les réseaux sociaux des photos de ses parties intimes et des vidéos de lui en train de se masturber.

Il avait écopé en octobre 2021 d’une peine d’emprisonnement de deux ans moins un jour, après avoir reconnu sa culpabilité à 31 des 33 chefs d’accusation qui pesaient contre lui, dont leurre d’enfants et exhibitionnisme.

La Commission québécoise des libérations conditionnelles avait conclu en septembre qu’il ne représentait pas un risque inacceptable pour la collectivité. Il était notamment expliqué que le détenu avait terminé sa thérapie et présentait un cheminement positif.

Vérifications sur son cellulaire

Dans le plus récent document de la Commission québécoise des libérations conditionnelles, il est expliqué que des vérifications d’usage de son cellulaire ont permis de constater qu’il était impliqué dans des activités sur les réseaux sociaux où il était possible pour lui de communiquer.

« De ce fait, vous contreveniez également à votre ordonnance d’interdiction en matière d’infraction d’ordre sexuel en vigueur depuis le 21 octobre 2021. »

« Malgré un comportement adéquat en surface, vous avez enfreint vos conditions imposées par la Cour et par la Commission en naviguant sur des réseaux sociaux, dont Facebook et Spotted célibataire. »

La preuve démontre aussi qu’il a consulté des annonces de sous-vêtements féminins sur le site eBay.

« Vous avez expliqué avoir visité ces pages par curiosité et pour vous exciter sexuellement avec les photos affichées. Bien qu’il ne s’agît pas d’un réseau social, cela démontre que vous cherchiez activement à gérer vos pulsions sexuelles et que vous avez encore le réflexe de vous tourner vers Internet lorsque cela devient trop envahissant; ce qui est inquiétant considérant la nature de votre criminalité », peut-on lire dans le rapport.

La Commission a donc décidé de révoquer sa libération conditionnelle. Kevin St-Onge pourra faire une nouvelle demande dans six mois.