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Leur compte d’assurance-emploi piraté

Publié le 25 février 2021 à 16:55, modifié le 25 février 2021 à 16:55

Par: CIMTCHAU

Des citoyens du Nouveau-Brunswick ont été victimes de fraude par l’entremise de leur compte d’assurance-emploi. Certains sont sans revenu depuis des semaines.

« Je n’ai eu encore aucune réponse. Je les appels, j’envoie des messages puis jamais de retour. » déplorent cette victime de la fraude.

Cette femme de Tracadie n’arrive tout simplement pas à communiquer avec le bureau d’assurance-emploi, alors que son compte a été fraudé. Des pirates ont réussi à changer son mot de passe et à encaisser ses prestations. La dernière communication avec le département date d’une semaine.

« Il m’a donné un NIP qui faut que j’utilise pour vendredi. Après faut que je le change. Cependant, il y en a plusieurs qui ont reçu un temporaire et ils se sont fait encore frauder. » explique Jeannine Thomas

Elle déplore aussi le manque de transparence de l’agence.

« J’ai envoyé hier, un message à travers Internet, j’ai rempli tout ce qui avait à remplir, mais je n’ai toujours pas de nouvelle encore. »

Cette situation n’est pas un cas isolé, car plusieurs personnes ont signalé le problème.

« Il a attendu cinq mois qui ne pouvaient pas avoir son assurance-emploi jusqu’à ce que j’ai appelé aux ressources sûres où l’on pouvait l’aider. Je dois vous dire que dans quatre jours, ç’a été réglé. » a mentionné Fernand Thibodeau

Une meilleure gestion des dossiers est réclamée par le porte-parole de l’aide et soutien aux travailleurs saisonniers de l’Acadie.

« Ces personnes qui souffrent de cette fraude et ses gens n’ont pas d’argent qui entre. C’est leur source de revenus. »

Entre-temps, il demande à ces personnes de communiquer avec leur député fédéral afin que la situation se règle plus rapidement.

« Je dis toujours aux personnes qui m’appelle chez nous d’appeler leur député fédéral, parce qu’ils ont une ligne directe que nous on n’a pas et nous on devrait l’avoir cette ligne-là avec tout le travail que l’on fait. »

Même son de cloche pour Jeannine Thomas, qui demande des changements dans le système.

« Il devrait y avoir plus de sécurité au bureau de chômage et ils devront être un peu honnêtes. »

Ces victimes de fraude souhaitent que la situation soit rétablie à temps pour effectuer leurs paiements à la fin du mois.