L’espoir renaît pour les hôteliers du Madawaska
Publié le 18 juin 2021 à 16:04, modifié le 18 juin 2021 à 16:05
Par: CIMTCHAU
Après deux années particulièrement difficiles, l’espoir renaît pour les établissements hôteliers du Madawaska avec les récents assouplissements aux frontières du Nouveau-Brunswick. Ils sont conscients qu’il ne sera pas facile de reprendre le dessus.
Les établissements hôteliers à l’entrée du Nouveau-Brunswick voient en quelque sorte la lumière au bout du tunnel. Le téléphone sonne, les gens font des réservations.
«Je vous dirais que là, l’engouement du Québec, ça s’en vient», a dit Annie Couture, directrice-générale du Grey Rock Quality Hotel.
«On sent un petit déclenchement mais les prochaines semaines, ça devrait déclencher», a pour sa part mentionné Gaétan Godbout, directeur de l’hôtel Confort Inn.
Moins de 48 heures plus tard, les répercussions de cette ouverture des frontières se sont déjà sentir pour les établissements hôteliers à l’entrée de la province.
«Au niveau de l’achalandage, c’est sûr que ça va faire une énorme différence. Les statistiques du nombre de réservations qui ont été ramassées juste hier pour l’ensemble de l’été et, ça paraît», a ajouté Annie Couture.
«Du côté du taux de réservation, on a a connu une bonne augmentation au cours des 48 dernières heures», a souligné la directrice-générale du Best Western Plus, Mylène Roy .
Pour ces établissements hôteliers, l’important est d’avoir pu tenir le coup et d’être toujours là pour continuer à accueillir leurs clients.
«Ça pas été facile; mais c’est certain le fait qu’on existe depuis longtemps et qu’on était solide nous a vraiment aidé», a poursuivi Mylène Roy.
«Dans notre chaîne, les propriétaires ont été obligés d’en fermer durant le Covid; nous ici à Edmundston, on a été chanceux, on a réussi à rester ouvert avec un minimum de personnel», a fait remarquer Gaétan Godbout.
Le Grey Rock Quality Hotel a été inauguré en juin 2020 en pleine pandémie.
«Ça va faire un an que nous sommes ouverts; donc enfin exploiter le plein potentiel de l’établissement, chose qu’on ne faisait pas; on se croise les doigts et on espère que la clientèle va être au rendez-vous», a laissé entendre sa directrice-générale.
L’industrie hôtelière est consciente qu’il faudra plusieurs années pour reprendre le dessus.
«C’est certain qu’on ne peut pas s’attendre de réussir cela en quelques mois ou dans la première année, ça va prendre un petit bout avant de reprendre ce qu’on a perdu», a expliqué le directeur du Confort Inn.
«C’est plusieurs années pour nous remettre au niveau où on était puis recouvrir quelques pertes financières qu’on a eues; on va prendre cela un jour à la fois et on va essayer d’accueillir le maximum de clients en sécurité», a convenu la porte-parole du Best Western Plus.