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L’escalade sur glace : un sport qui gagne à être connu

Publié le 11 février 2021 à 17:24, modifié le 11 février 2021 à 19:01

Par: CIMTCHAU

Le Festival Grimpe en Ville ne pourra tenir sa 9e édition au Parc des Chutes de Rivière-du-Loup cette année. Une fin de semaine normalement populaire, alors qu’il est possible de participer à des ateliers d’initiation. À défaut de prendre part à l’événement, je me suis prêté au jeu en effectuant pour la première fois de l’escalade sur glace.

J’avais certaines craintes, puis en arrivant ici ça semble encore plus haut et plus épeurant. Quoi de mieux que de l’essayer pour confronter ses peurs.

Après avoir eu droit à quelques conseils techniques de Claude Duguay qui compte 46 ans d’expérience dans le domaine, j’ai commencé l’ascension. À ma grande surprise, j’ai rapidement trouvé mes repères et réussi à gravir la paroi de près de 40 mètres de hauteur. Une discipline qui demande surtout une bonne endurance musculaire.

Par moment, le parcours semble facile jusqu’à tant que ça devienne à pic par endroit. À ce moment, il n’y a aucune manière de reposer son corps d’aucune façon. Les muscles sont en constantes contractions. C’est vraiment quand c’est à pic que tu forces le plus en n’ayant aucun appui. Il faut vraiment que tu sois sûr de frapper fort avec ton pic pour être solide, mais vraiment une belle expérience. Voilà mes commentaires quelques instants après avoir terminé mon ascension.

Ce site d’escalade dispose de caractéristiques uniques notamment en raison de la glace formée artificiellement.

«C’est un des rares parcs artificiels d’escalade sur glace au Québec. On n’en retrouve pas beaucoup. Même dans le monde entier, des parcs comme celui-ci situé près d’un centre-ville, je dirais que Rivière-du-Loup a une situation unique dans le monde», a raconté Claude Duguay.

Étienne Denis, qui en était lui aussi à une première expérience, est parvenu lui aussi à se rendre au sommet.

«Pour avoir fait un peu d’escalade à l’intérieur, ça prend plus de finesse. C’est peut-être parce que je forçais mal, mais c’est beaucoup de force brute. Il y a aussi de la technique. On dirait que je ne savais pas où j’allais. Je faisais juste piocher et monter. Rendu-là, c’est une question d’orgueil. Je voulais juste me rendre en haut», a souligné Étienne Denis en riant.

«Tu ne regarderais plus ce sport-là de la même façon, est-ce que je me trompe?», a raconté mon caméraman, Danny Lorrain, en riant.

«Non, mais je vais peut-être le réessayer par exemple, j’aurais une expérience bien différente. Je vais bien dormir ce soir», ai-je répondu pour conclure.