Rachel Thibault se dévoue corps et âme comme bénévole dans la chorale, dans le milieu culturel et divers organismes depuis maintenant 37 ans.

« On a beaucoup de plaisir à s’impliquer. Moi je suis quelqu’un de très social, Ça vient répondre à un besoin personnel, j’avoue. Le besoin de m’impliquer dans la communauté de par le CAB ou par d’autres types d’activités, je le fais, et ça fait du bien. Ca complète ma vie », s’exclame la résidente de Bonaventure.

Impliqué dans les Chevaliers de Colomb depuis 1994, Daniel Charron s’occupe depuis 8 ans de distribuer des repas chauds à Saint-Siméon.

«C’est une belle opportunité pour passer le temps un peu et rendre service aux personnes qui sont seules. Bien souvent, la gratitude, c’est de voir leur sourire. C’est poignant. C’est le fun à voir. Moi ça me récompense comme ça. »

Lors de ses rondes de popote roulante, il y a quelques années, monsieur Charron a déjà porté secours à une dame âgée mal en point

« La madame était tombée dans la porte et puis ça faisait peut-être six heures qu’elle était là vu qu’elle restait toute seule personne et personne ne le savait. Elle était trop faible pour cogner dans le mur. (…) On a appelé les premiers répondants», ajoute-t-il.

Selon un sondage effectué par la Fédération des centres d’action bénévole du Québec, 77 % des répondants estiment que le seul fait de s’être impliqués a eu un impact direct sur leur bien-être psychologique.

Alors que certains organismes peinent à dénicher des volontaires, c’est plutôt l’inverse qui se produit au Centre d’action bénévole Saint-Siméon-Port-Daniel.

« C’est 17 nouveaux bénévoles qui se sont joints à nous au cours de la dernière année. Chaque année, on se fixe toujours un objectif entre 10 et 15 nouveaux bénévoles. (..) C’est sûr que les gens en temps de pandémie c’était des plus jeunes qui se retrouvaient en pause au niveau de leur travail et qui voulaient faire leur part pour la communauté », relate la directrice générale, Nathalie Bujold.

Suzanne Poirier fait partie de ce nombre.

«Étant nouvellement retraitée et intéressée depuis longtemps à faire du bénévolat et surtout disponible un peu plus, j’ai décidé de contacter notre centre d’action bénévole (…) Ayant fait une carrière dans le réseau de la santé, c’est un peu une continuité parce que j’ai eu à aider beaucoup de personnes particulièrement des personnes vulnérables », mentionne la citoyenne de Saint-Siméon.

Alors qu’il ne faut aucune formation ou diplôme pour s’impliquer dans une cause qui vous tient à cœur, les bénévoles vous invitent à faire vous aussi votre part.

«Pour moi, la communauté ne pourrait pas survivre sans bénévolat. Il y a beaucoup de gens qui sont dans le besoin et puis les bénévoles sont là souvent pour répondre à ces besoins-là », illustre madame Thibault.

«Ça fait du bien personnellement d’avoir rendu service aux autres. Et peut-être qu’on jour ça sera remis. Ils disent ça souvent » ,termine monsieur Charron.