L’industrie estime que les pertes financières pour la période d’avril à novembre pourraient être 80% à 100% plus élevées que pour la même période en 2019, en raison de la pandémie. La situation est alarmante pour la directrice d’Autocar Bas-Saint-Laurent, qui a dû mettre à pied temporairement plusieurs chauffeurs. L’annulation des voyages de tourisme local et international fait mal aux transporteurs, une situation à laquelle s’ajoute le report ou l’annulation des saisons de nombreuses équipes sportives.

La situation est alarmante pour Autocar Bas-Saint-Laurent, qui doit composer avec baisse marquée de ses revenus.

« Le peu qu’on a pour le moment, de profit qu’on avait, on est tout en train de le brûler. On s’entend pour dire que c’est 7 mois et on voit l’hiver s’en venir qui tombe également dans notre plus basse saison. » – Frédérique Guignard, directrice d’Autocar Bas-Saint-Laurent.

La Fédération des transporteurs par autobus du Québec demande donc 16 millions de dollars au gouvernement fédéral afin d’assurer l’entretien minimal des véhicules et la reprise sécuritaire
des opérations au moment de la relance des activités.